« Combiner résilience face au changement climatique et réduction des usages de pesticides », Julie Davico-Pahin, co-fondatrice d’Ombréa
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La start-up Ombréa, qui n’a pas encore soufflé ses trois premières bougies, ne perd pas de temps. Une première levée de fonds d’un million d’euros a été annoncée le 12 mars 2019. Une manne qui doit permettre d’accélérer la croissance de cette jeune entreprise, qui commercialise des ombrières depuis la fin 2018. Ce système de panneaux coulissants, à installer directement en plein champ horticulture, maraîchage et viticulture, a été conçu pour pallier les effets du changement climatique sur ces cultures.
Réduction des usages de pesticides dans la ligne de mire
« L’idée ne s’arrête pas à la gestion de l’ombre ou de la grêle, insiste Julie Davico-Pahin, co-fondatrice d’Ombréa. L’objectif est de lisser au maximum les conditions climatiques parfois très changeantes, tout au long des stades de développement des cultures. » Le dispositif s’appuie sur un monitoring des parcelles, via des capteurs relevant une dizaine de paramètres, à raison d’une mesure tous les quarts d’heure. Un logiciel permet d’activer les panneaux selon la culture et les pratiques renseignées par le producteur. « La levée de fonds doit permettre d'accélérer sur la commercialisation de nos produits, face à une demande importante, mais aussi de travailler un nouvel axe de R&D : la réduction des usages de pesticides », glisse Julie Davico-Pahin.
Ombréa propose également des Ombrières équipées de panneaux photovoltaïques. « La priorité reste l’agronomie ! affirme Julie Davico-Pahin. C’est une option, qui peut permettre un complément de revenu pour couvrir l’investissement. Mais pour les productions à forte valeur ajoutée, le dispositif de base se suffit à lui-même. » Le système Ombréa avec panneaux photovoltaïque revient à environ 150 000 € les 3000 m². Les premières installations couvrent essentiellement des parcelles inférieures à un hectare.