Demain la Terre fête ses 15 ans et trois nouveaux adhérents

L’association « Demain la Terre » a réuni ses partenaires le 14 novembre à Paris pour fêter ses 15 ans et se projeter sur les quinze prochaines années. L’organisation compte 17 membres, dont trois nouveaux : Perle du Nord, dans la production d’endives, l’entreprise Lou, spécialisée dans la production de champignons français et l’union maraichère de Genève, « une nouveauté pour Demain la Terre, qui s’ouvre à l’international », souligne le président de l’association Geoffroy Cormorèche.

D’ici à la fin de l’année, Demain la Terre devrait couvrir 5 000 hectares de production engagés, pour environ 305 M€ de chiffre d’affaires. « Nous atteindrons 180 000 tonnes de fruits et légumes certifiés, soit l’équivalent d’environ 1,5 % de la production française », se félicite Marc de Nale, directeur de Demain la Terre.

Un partenariat avec Bleu-Blanc-Cœur

Demain la Terre a profité de son anniversaire pour officialiser la signature d’un partenariat avec Bleu-Blanc-Cœur, en parallèle du collectif de la troisième voie auquel les deux structures appartiennent. « Avec ce partenariat, nous souhaitons que Bleu-Blanc-Cœur nous apporte son expertise en matière de nutrition. Quant à nous, nous pourrons leur fournir nos compétences en matière de RSE », affirme Geoffroy Cormorèche. L’association s’est aussi entourée récemment de l’Ademe pour montrer que leurs produits ont moins d’impact sur l’environnement que le reste des fruits et légumes.

Remise des premiers trophées de l’agriculture responsable

L’association a souhaité récompenser trois de ses membres pour leur engagement, jugé exemplaire sur chaque pilier de la durabilité : environnementale, sociétale et économique. Sur le volet environnemental, l’entreprise « Les jardins de Rabelais » a raflé la mise. Cette dernière expérimente la production de tomate sous serre sans insecticide et sans engrais de synthèse, avec seulement un substrat organique. D’un essai de 200 m² il y a deux ans, les Jardins de Rabelais sont passés à 5000 m² l’an passé et devraient maintenir cette surface pour 2020. « Nous utilisons des serres toute l’année, nous ne serons donc jamais bio, mais nous essayons de nous en approcher le plus possible », explique Pascal Delahaye, directeur des Jardins de Rabelais. Les deux autres lauréats sont « Planète végétale » pour le prix sociétal et « Fruits rouges and co » pour le volet économique.