Formations à la protection des plantes : débat sur les équivalences du Certiphyto

Le Réseau français pour la santé du végétal (RFSV) organisait, le 19 janvier à Paris, son septième séminaire. Une journée de débats et de discussions, portant notamment sur la formation en matière de protection des plantes.

L’occasion de revenir sur l’existant. Des options d’approfondissement sont proposées dans deux écoles d’ingénieurs agro : « Protection des cultures » à l’Ensaia de Nancy et « Protection des plantes » à l’AgroParisTech. Plusieurs sous-options existent dans d’autres écoles, et plusieurs masters comportent des modules dédiés. « Il y aurait un recensement à faire en la matière, car les références actuelles sont datées et non-exhaustives », explique Lilian Gout, enseignant à AgroParisTech.

Si tous les parcours d’ingénieurs agro évoquent la protection des plantes, la discipline n’est pas systématiquement abordée en profondeur. Plusieurs séminaristes se sont ainsi élevés contre la possibilité, pour un jeune ingénieur, d’obtenir le Certiphyto sur simple demande, jusqu’à cinq ans après l’obtention de son diplôme. « Une formation Certiphyto demande au minimum une vingtaine d’heures, quand certains cursus d’ingénieurs survolent la protection des plantes en une demi-journée », insiste Lilian Gout.

Depuis novembre 2015, tous les professionnels assurant la vente, le conseil, la distribution ou l’utilisation des produits phytosanitaires doivent obtenir préalablement ce certificat d’aptitude, renouvelable tous les cinq ou dix ans selon le type d’activité.