L’Anses veut réduire les apports de cadmium par la fertilisation
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L’Anses a publié le 26 septembre des travaux d’expertise autour de l’exposition au cadmium. L’agence préconise de ne pas apporter plus de deux grammes de cadmium par hectare et par an lors de la fertilisation. Dans le cas d’engrais minéraux phosphastés, cela se traduit par le recours à des produits dont la teneur en cadmium est inférieure à 20 mg/kg de P2O5. Le règlement harmonisé sur les fertilisants, qui entrera en vigueur en juillet 2022, retient toutefois la teneur maximale de 60 mg/kg de P2O5.
Limiter le transfert vers les cultures et les eaux superficielles et souterraines
« Ces seuils apparaissent indispensables pour réduire l’accumulation du cadmium dans les sols et son transfert vers les cultures et les eaux superficielles et souterraines. L’application de ces seuils permettrait d’accroître la protection des populations exposées au cadmium par l’alimentation », estime l’Anses.
D’un point de vue sanitaire, l’Anses a retenu le risque d’ostéoporose ou de fractures osseuses comme effet critique du cadmium sur la santé humaine. Elle a donc défini une valeur toxicologique de référence (VTR) correspondant à une dose journalière tolérable par voie orale, fixée à 0,35 microgramme de cadmium par kilogramme de poids corporel par jour.