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Maïs, 10 000 exploitations en HVE à horizon 2025 pour l’AGPM

Le | Distribution-agrofourniture

L’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) a placé l’environnement au cœur du Congrès du maïs 2019, les 13 et 14 novembre à Toulouse. En présence de 640 professionnels de la filière, le président de l’AGPM Daniel Peyraube a dévoilé son ambition pour un maïs en progression vers plus de durabilité à horizon 2025. « Nous avons écouté les attentes sociétales, a-t-il lancé. Le consommateur français est prêt à faire confiance à ses agriculteurs, mais souhaite être rassuré sur la durabilité des pratiques ? Nous répondons en posant l’objectif d’atteindre 10 000 exploitations maïsicoles certifiées HVE en 2025, et un million de tonnes supplémentaires de carbone captées sous forme de crédits carbone. »

Guillaume valide le choix de la HVE…

Un engagement, qui fait écho à celui de l’AGPB en février, salué par Didier Guillaume, présent pour l’occasion. « Le tournant que vous prenez est en tout point remarquable : HVE, captation du carbone, vos orientations montrent que, loin de courir après les attentes sociétales, vous prenez les devants. » La présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Christiane Lambert, qui a également fait le voyage à Toulouse, a souligné les efforts de la filière pour réduire les usages de pesticides, et le fait que « le maïs capte deux fois plus de carbone que la forêt ».

…et rassure sur le dossier du stockage de l’eau

Les maïsiculteurs ont également apprécié la position exprimée par le ministre de l’Agriculture concernant le stockage de l’eau : « Oui, il faut que les ouvrages sortent de terre. Il n’est pas normal que des projets de territoire acceptés soient bloqués. » En marge de l’événement, Daniel Peyraube s’est réjoui de l’intervention de Didier Guillaume, qui a également abordé d’autres enjeux forts pour la filière maïs. « Le ministre s’est montré volontaire sur la ressource en eau, mais aussi sur le thème des assurances face aux aléas climatiques, sur l’allègement des contraintes réglementaires qui pénalisent les agriculteurs, le rejet du Mercosur ou encore la prise de décisions politiques éclairée par la science. »