Le prix de l’Académie de biocontrôle récompense une étude qui modélise l’évolution de ces solutions

Le prix de l’Académie de biocontrôle et de la protection biologique intégrée avec le soutien d’IBMA a été décerné le 6 juin à Diane Robin dans le cadre de ses travaux sur l’ « Évolution des substances de biocontrôle approuvées depuis l’entrée en vigueur du règlement CE 1107/2009 ». Si de l’aveu même de l’étudiante d’Agrocampus Ouest, le titre n’est pas « accrocheur », les résultats ont été jugés très intéressants par le jury. Après une analyse des solutions disponibles en biocontrôle telles que l’entend ce règlement -les macroorganismes sont exclus - Diane Robin a su mettre en perspectives leur développement à l’aide de modèles mathématiques.

Que disent-ils ? En 2024, le marché européen proposera plus de solutions de biocontrôle (médiateurs chimiques, substances naturelles et microorganismes) que de produits conventionnels. La courbe des produits conventionnels est marquée par le retrait programmé de substances et celle du biocontrôle affiche une belle progression, alimentée par le dynamisme sur le segment des microorganismes. Ces derniers ont augmenté de 88 % entre 2011 et 2018, les substances naturelles de 43 % sur cette période, et les médiateurs chimiques de 24 %. L’ensemble de ces trois catégories affichent en Europe une hausse de 48 %.

Les limites de l’étude portent sur de possibles changements de réglementation, l’interdiction soudaine de molécules ou de groupe de molécules et l’arrivée d’innovations.