BASF publie une étude sur les interactions apiculture-arboriculture
Le | Environnement-agroecologie
BASF a mené, pendant trois ans (2018-20), une étude visant à évaluer les interactions entre apiculture et arboriculture, en Provence. Six colonies ont été suivies sur une série de critères, en particulier le poids des ruches suivi en temps réel, le comptage des varroas, l’analyse chimique de différents compartiments des ruches. Les pratiques apicoles et agricoles au voisinage des colonies ont été renseignées et le paysage alentours, décrit. La firme a mobilisé des spécialistes de son écosystème, issus du programme BiodiversID et l’ONG Réseau biodiversité pour les abeilles, mais aussi le laboratoire Testapi et une association d’arboriculteurs, le GRCeta de Basse Durance. Les conclusions publiées évoquent un écosystème « gagnant-gagnant » entre apiculture et arboriculture. Les différents partenaires décrivent ainsi des niveaux de production par colonie « supérieurs ou identiques » à la moyenne nationale, selon les années. Autres résultats mis en avant : 73 % des molécules utilisées en arboriculture, notamment les insecticides et fongicides, ne sont pas quantifiées dans la cire, le couvain, le pollen et le pain d’abeilles ; celles qui ont pu l’être « ont une faible toxicité ».
Consulter la synthèse de l’étude.