Commission européenne : tenir compte du bien-être des animaux dans les abattoirs
Le | Environnement-agroecologie
__La Commission européenne a présenté le 18 septembre une proposition de règlement qui améliore la protection des animaux au moment de l’abattage et qui veille à ce qu’ils soient traités humainement.__ Mesure phare, la désignation par chaque abattoir d’un responsable du bien-être des animaux. Les membres du personnel devront être dûment formés et qualifiés. Pour en attester, un certificat de compétence pour les aspects des tâches liés au bien-être des animaux leur sera attribué. Ce certificat sera valable pendant cinq ans au maximum et fera l’objet d’un examen indépendant par des organismes agréés. La proposition prévoit également la création de centres nationaux de référence sur le bien-être animal, qui fourniront un appui technique au personnel des abattoirs. Point de vue technique, chaque exploitant devra définir et appliquer des modes opératoires normalisés pour garantir une utilisation correcte et fiable des normes relatives au bien-être des animaux. D.M. L’efficacité des techniques d’étourdissement devra être surveillée de façon régulière, afin de s’assurer de l’inconscience de l’animal au moment de la mise à mort. Les normes techniques des méthodes et du matériel d’étourdissement seront actualisées pour tenir compte des progrès scientifiques. Certaines de ces normes concerneront la construction, la configuration et l’équipement des abattoirs. % %% Dernière proposition, les autorités responsables seront tenues de rendre davantage compte au public en ce qui concerne le bien-être des animaux abattus, lorsqu’elles procéderont à des mises à mort massives en cas de maladies contagieuses (telles que la grippe aviaire ou la fièvre aphteuse). La proposition prévoit en particulier des améliorations en matière de planification, de surveillance et d’établissement de rapports.