Fièvre catarrhale ovine : une zone régulée instaurée dans le nord de la France
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Une zone dite « régulée » est instaurée de la Moselle au Pas-de-Calais, en passant par le nord de la Seine-et-Marne et l’Oise, afin d’empêcher la diffusion de la fièvre catarrhale ovine, non caractérisée jusque là en France, annonce le 31 juillet 2024 le MASA.
Une zone dite « régulée » est instaurée de la Moselle au Pas-de-Calais, en passant par le nord de la Seine-et-Marne et l’Oise, afin d’empêcher la diffusion de la fièvre catarrhale ovine du sérotype 3 (FCO-BTV3), non caractérisée jusque là en France, annonce le 31 juillet 2024 le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA). La mise en place de cette zone répond à la déclaration récente de plusieurs foyers FCO-BTV3 dans le sud de la Belgique, notamment à Chimay, ville frontalière avec la France.
La réglementation prévoit une zone régulée dans un périmètre de 150 km autour des foyers déclarés.
« La mise en place de cette zone régulée conduit à restreindre les mouvements vers le reste du territoire national. Ainsi, pour être autorisés à quitter la zone, les animaux sensibles à la FCO (bovins, caprins, ovins), doivent avoir fait l’objet d’un traitement de désinsectisation dans les deux semaines précédant leur départ et avoir obtenu un test de dépistage négatif », indique le MASA.
Une interdiction de sortie des élevages infectés pendant trois mois
Le MASA a également commandé en anticipation des stocks de vaccins. Les modalités de distribution, de prescription et d’administration seront prochainement précisées. Toute suspicion clinique sur l’ensemble du territoire métropolitain doit immédiatement être signalée. Les élevages déclarés infectés seront soumis à des mesures comprenant l’interdiction de sortie des animaux sensibles vers d’autres élevages pendant 90 jours.
Toutes ces mesures sont prévues par l’arrêté du 4 juillet 2024 fixant les mesures de surveillance, de prévention et de lutte relatives à la lutte contre la FCO sur le territoire métropolitain.
Concernant les échanges intra-européens, les mouvements depuis la zone régulée pourront se poursuivre vers les États membres acceptant la désinsectisation et le test de dépistage négatif. Ces mouvements seront suspendus vers les Etats membres n’acceptant que des animaux vaccinés.