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« Le bien-être animal est une attente des citoyens », Jérôme Languille, DGAL

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Pour Jérôme Languille, chef du bureau de la protection animale au ministère de l’Agriculture, le bien-être animal est une attente des citoyens de plus en plus interpellés par les associations de protection des animaux. « Cela prend auprès des lecteurs de Télérama, peut-être moins pour ceux de France Loisirs, nuance-t-il, à l’occasion d’un colloque organisée par Coop de France au Space à Rennes le 17 septembre. Mais ce sont des personnes qui peuvent changer de comportement alimentaire. » Informer le consommateur Le ministère de l’Agriculture a lancé une stratégie sur le bien être animal en cinq axes (voir notre article  Bien-être animal : le ministère de l’Agriculture lance une stratégie nationale ). Elle a été validée par des ONG, dont la fondation Brigitte Bardot. « Elle ne doit pas s’opposer à la compétitivité des filières », précise toutefois Jérôme Languille. Des pistes sont étudiées quant à un étiquetage des modes d’élevage et d’abattage pour le consommateur. Par ailleurs, la mise à mort devrait faire l’objet de discussions. «  Dans les exploitations, on tue des animaux, indique le chef du bureau de la protection animale. On ne peut pas faire comme si on ne le voyait pas, d’autant que la recherche travaille sur des méthodes utilisables. » Quatre états membres ont également pris les devants en lançant des initiatives nationales : Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Suède. « Nous sommes dans une phase d’attente au niveau européen alors que la Commission avait annoncé un vaste débat sur le sujet », ajoute Jérôme Languille. Le ministère de l’Agriculture devrait valider officiellement le plan bien-être animal d’ici à la fin de l’année.