Les autres brèves du 12 décembre 2017
Le | Environnement-agroecologie
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) se positionne en faveur de la création d’une instance spécifique pour le suivi des usages des produits phytopharmaceutiques. Son directeur général Roger Genet a affirmé, le 5 décembre lors des sixièmes rencontres scientifiques « Santé des abeilles », avoir porté cette idée lors des travaux des États généraux de l’alimentation auxquels il a participé.
L’Anses a publié sur son site, le 5 décembre 2017, le tableau actualisé de la liste des produits phytopharmaceutiques dont l’introduction et l’utilisation sont permises sur le territoire national grâce à un permis de commerce parallèle.
M2i Life Sciences a remporté le 7 décembre le prix Pierre Potier 2017. Ce prix, créé par le ministère chargé de l’Économie, récompense les innovations en chimie en faveur du développement durable. M2i l’a reçu pour la mise au point d’une synthèse innovante et plus économique de la phéromone du ver de la grappe, utilisée en vigne en alternative aux insecticides.
Selon une étude scientifique brésilienne parue le 28 novembre, le déploiement de la culture de canne à sucre dédié à la filière bioéthanol au Brésil pourrait potentiellement couvrir 13,7 % de l’augmentation de consommation de carburant dans le monde à échéance 2045, réduisant au passage de 5,6 % les émissions mondiales de dioxyde de carbone. Et cela, sans entamer les espaces brésiliens sous protection environnementale ou consacrés à l’alimentation humaine.
À l’image du Giec pour le climat, un Panel d’experts de haut niveau (PEHN) du Comité de la sécurité alimentaire mondiale vient de publier un rapport intitulé « Nutrition et systèmes alimentaires ». Les experts, qui estiment qu’il y a urgence à agir, relèvent que des leviers comme la législation, la politique, les investissements, l’établissement de normes et la technologie « peuvent contribuer à améliorer les résultats sanitaires et nutritionnels des systèmes alimentaires. »
Le « Plan loup 2018-2023 », présenté le 10 novembre 2017 à Lyon, ne satisfait pas les éleveurs, qui estiment que leur droit légitime à défendre leur troupeau n’est toujours pas reconnu. Les syndicats appellent à une manifestation devant Matignon lors de la prochaine réunion de concertation sur ce plan, le 12 décembre. Une délégation demandera symboliquement au Premier ministre d’adopter cinq agneaux orphelins de brebis tuées par les loups.