Les autres brèves du 16 janvier 2018

Le 10 janvier, l’Anses a lancé un appel à candidatures afin de renouveler dix de ses collectifs d’experts indépendants dans les domaines de l’alimentation humaine, de la nutrition, de l'alimentation animale, de la santé et du bien-être animal, et de la santé des végétaux. Les candidatures doivent être déposées en ligne avant le 16 mars 2018.

Plus de 100 kg de viande consommée par habitant aux États-Unis, ce serait pour 2018 ! Un pronostic signé du département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), qui établit que ce chiffre atteignait 98 kg en 2017. Dans le détail, la volaille représente presque la moitié de cette consommation (49 %), les viandes bovines et porcines autour d’un quart (27 % et 23 %).

Trente années de surveillance des mortalités d’abeilles, par le ministère de l’Agriculture, « totalement remises en question ». C’est le postulat de l’Union nationale de l’apiculture française, sur la base d’un rapport publié en septembre 2017 par l’Anses. Pour le syndicat apicole, le document met au jour de « multiples faiblesses » et l’impossibilité d’établir de conclusions sur l’état de santé des colonies, tandis que « le nombre des intoxications éventuelles serait sous-estimées. » L’Unaf exige l’instauration d’analyses de la présence de résidus de produits phytosanitaires.

L’Alliance Green It (Agit), association des professionnels engagés pour un numérique écoresponsable, annonce, le 11 janvier, intégrer les syndicats professionnels Syntec Numérique, Gimélec et Cinov IT, qui fédèrent plus de 2800 entreprises du secteur numérique, des infrastructures aux éditeurs logiciels.

La liste des opérateurs autorisés à éliminer les sous-produits de la vigne, comprenant notamment les exploitants de centres de méthanisation ou de compostage, sera fixée par arrêté des ministres de l’Agriculture du Budget. Un décret le signifiant est paru au JO du 7 janvier 2018.

Selon l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA), qui a publié fin décembre sa réévaluation du glyphosate, la molécule n’est pas susceptible d’être cancérogène pour l’homme. Des effets potentiels sur les oiseaux, les mammifères et les plantes terrestres et aquatiques sont en revanche annoncés. Le renouvellement de l’autorisation de la molécule, avec de possibles mesures de gestion des risques potentiels, est prévu pour 2019.

Parrot complète sa gamme de drones à destination de l’agriculture avec l’offre Parrot Bluegrass, qui comprend un « quadricoptère » équipé d’une caméra frontale et d’un capteur haute précision, un logiciel de planification de vol et une solution de traitement des données recueillies. Parrot Bluegrass peut cartographier jusqu’à 30 hectares à 70 m d’altitude avec une batterie. L’analyse des clichés permet de suivre l’évolution des cultures en vue d’éventuelles actions correctives.