Poules en cage, L214 cible le groupe Avril qui répond
Le | Environnement-agroecologie
Campagne d’affichage depuis le 17 avril dans la ville de Rennes, journée de mobilisation le 18 avril dans la capitale bretonne et à Bruz où Avril a récemment ouvert son campus… L214 a lancé une semaine de mobilisation contre le groupe Avril.
Campagne d’affichage à Rennes
Objectif : presser le premier producteur d’œufs en France de stopper l’élevage des poules en cage. « Alors que D’aucy, l’Œuf de nos Villages et les plus grands groupes se sont engagés à tourner le dos à l’élevage en cage des poules, le groupe Avril et sa marque Ovoteam n’ont aucune excuse pour ne pas s’engager publiquement à cesser une pratique aussi cruelle envers les animaux », indique l’association.
Matines arrête les cages en 2025
Le groupe, contacté par Référence environnement, parle d’un acharnement. « La campagne d’affichage est violente pour nous et les éleveurs, indique Tom Doron, un porte-parole du groupe. Mais cela ne nous empêche pas d’avancer vers la transition des élevages. » Car le groupe a déjà communiqué sur ces efforts en la matière. Sa marque Matines s’est engagée à bannir totalement les cages d’ici à 2025. « 70 % de nos éleveurs engagés dans la marque auront déjà passé ce cap en 2023, poursuit-il. Nous travaillons en concertation avec les producteurs et avec l’association de bien-être animal CIWF. »
Les ovoproduits dépendent des clients
Quant aux ovoproduit, Avril explique qu’il est dépendant de la volonté de ses clients. « Nous ne pouvons pas prendre la décision à leur place, poursuit le porte-parole. Nous les sensibilisons. Le virage de la transition ne peut pas se faire du jour au lendemain. »
Par ailleurs, face à l’escalade d’intrusions dans les élevages, la FRSEA Bretagne et Jeunes agriculteurs de Bretagne se sont mobilisés le 18 avril devant le siège d’Avril afin de distribuer des produits issus des élevages bretons aux consommateurs. Mais aussi soutenir le groupe particulièrement ciblé ces derniers jours.