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Avec son fongicide Revysol, BASF veut verdir les premiers traitements en céréales

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Homologué au niveau européen depuis mars 2019, le nouveau fongicide de BASF, Revysol, a fait l’objet d’une présentation au champ, le 25 juin, sur la station expérimentale d’Écouis dans l’Eure. « Aujourd’hui, le développement d’un fongicide n’est plus uniquement centré sur la recherche de l’efficacité et de la performance. Nous devons aussi répondre aux attentes sociétales et s’adapter aux contraintes des agriculteurs, dans un contexte de réduction du nombre de molécules disponibles », précise Jérôme Tournier, responsable du pôle céréales de BASF. Ce « premier isopropanol-azole », applicable sur blé et orge, affiche un taux d’efficacité de 85 % sur la septoriose, assure BASF.

La molécule sera associée au SDHI Xemium (100 g/l de Revysol et 50 g/l de Xemium), avec une application recommandée de 1,5 l/ha. « Les deux molécules vont se protéger mutuellement, c’est une stratégie forte pour éviter l’apparition de résistances », indique Jérôme Tournier.

Profil toxique et écotoxique favorable

Pour proposer cette nouvelle molécule, BASF explique être reparti à la base du mode d’action des triazoles. La société met en avant le profil toxique et écotoxique favorable du Revysol. « Nous avons mis au point une technique pour éliminer les substances CMR ou perturbateurs endocriniens, et ayant la meilleure performance », détaille Yves Morvan, directeur technique chez BASF. Et de préciser que la molécule est efficace sur l’ensemble des souches de septoriose connues aujourd’hui.

Rendre les traitements moins contraignants

Davantage de souplesse dans l’application est aussi apportée avec ce fongicide. « Dans la région où nous nous trouvons, la fenêtre de pulvérisation, en conditions idéales, est petite, un jour sur quatre. Sans encourager des traitements tardifs, nous souhaitons simplifier les choses pour les exploitants et sécuriser les traitements face aux conditions climatiques », affirme Jérôme Tournier. Des tests, effectués tardivement ou lors de jours de pluie, témoignent d’une efficacité maintenue dans 76 % des cas, assurent les représentants de BASF.

Vers un verdissement du T1

Dans le cadre des expérimentations menées, BASF teste également de nouveaux programmes, allant vers la réduction, voire l’arrêt total des premiers traitements. Et ce, pour permettre aux agriculteurs de réaliser des économies, mais aussi de répondre aux attentes sociétales. « Nous voulons, avec cet isopropanol-azole, être un partenaire du développement de l’utilisation du biocontrôle en T1 », explique Jérôme Tournier. Les expérimentations actuellement menées doivent permettre de mieux cerner les modalités et la transposabilité de ces nouvelles pratiques.