L’adjuvant Le 846 De Sangosse pour réduire les doses fongicides

Préparer le futur de la pulvérisation, c’est être en veille technologique et en recherche de nouveaux ingrédients, formulations, pour améliorer la qualité de la bouillie. L’objectif ? Réduire l’impact environnemental des traitements en limitant la dérive et en concentrant le produit uniquement sur la feuille ciblée.

Dans ce cadre, avec plus de cent essais biologiques réalisés par an au champ, pour sa seule gamme d’adjuvants, la société DE SANGOSSE positionne cette catégorie de biosolutions comme l’un des leviers efficaces pour protéger les cultures en lien avec les objectifs du plan Ecophyto 2+. Jean-marc Saurel, global marketing & project manager pour DE SANGOSSE, rappelle, que si dans les années 90 les travaux sur les adjuvants se centraient sur l’amélioration de l’efficacité de la pulvérisation, ils ont ensuite pris en compte jusqu’en 2015 l’optimisation de la qualité :« Depuis,  les bénéfices environnementaux ont été intégrés avec comme clé d’entrée : la limitation de la dérive en évitant les pertes de gouttelettes sur le sol, dans l’air, et en permettant une baisse de la dose appliquée. »

Les atouts de la thixotropie 

Ainsi, le tout dernier adjuvant De Sangosse pour fongicides, Le 846/Oliofix, a été développé pendant quinze ans et est référencé depuis l’automne 2019. Point à souligner, il est le premier à s’appuyer sur les propriétés physiques de la thixotropie pour obtenir une qualité de gouttelettes «  parfaite », comme le précise Frédéric Pagès, chef de marché adjuvants chez De Sangosse. « Chaque gramme de fongicides doit être optimisé, appliqué au bon endroit. Avec l’adjuvant Le 846, la gouttelette de bouillie ne rebondit pas, ne s’éclate pas sur la feuille, adhère sur la surface de la feuille grâce à sa viscosité et s’étale sur sa surface ». Cette propriété thixotropique est due aux sucres biosourcés présents dans la formulation. La bouillie se comporte comme une peinture utilisée avec un pistolet : « Elle reste fluide lors de la pulvérisation pour devenir visqueuse et extrêmement collante au contact des feuilles », complète-t-il.

 Réduction de la dose pratique du fongicide de 25 à 50 %  

L’adjuvant Le 846/Oliofix maintient le niveau d’efficacité du produit phytosanitaire en concentrant les fongicides sur les feuilles pour cibler la maladie. Il permet de réduire jusqu’à 50 % la dose pratique des fongicides appliqués en T1 en céréales contre la septoriose et pour les applications contre la tavelure du pommier avant fleur. Pour les fongicides septoriose appliqués en T2 au stade dernière feuille étalée des céréales, la dose pratique est diminuée de 33 %. La baisse de dose est de 25 %  pour les fongicides anti-mildiou et anti-oïdium vigne et certains fongicides pomme de terre. Pour les fongicides de biocontrôle, la dose pratique est conservée, l’adjuvant améliore leur efficacité.  Même raisonnement face à la rouille, la fusariose, l’helminthosporiose sur orge, les usages sur légumes industriels et le botrytis en vigne. Côté mode emploi, il est recommandé dans un ratio de 1 % du volume de bouillie.

Baisse de la dose à valoriser auprès des transformateurs et filières de qualité

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L’Adjuvant Le 846/Oliofix répond favorablement aux exigences des cahiers des charges comme celui de la certification HVE, de Terra Vitis, en permettant de diminuer l’IFT fongicide.[/caption]

La baisse de l’empreinte environnementale et la réduction de dose, permet à la firme de recommander l’adjuvant Le 846/Oliofix auprès des transformateurs, dans le cadre des cahiers des charges des filières CRC, Terra Vitis et Global Gap pour réduire l’IFT. Il s’ajoute aussi à la liste des leviers à actionner afin d’obtenir les 10 points requis sur le volet stratégie phytosanitaire de la certification Haute valeur environnementale.