Lutte contre le mildiou et l’oïdium dans le Var : une solution de biocontrôle innovante et efficace
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3 ans après les premières expérimentations à Ollioules dans le Var, le bilan est positif et encourageant : en améliorant la protection du vignoble, Roméo® contribue à la qualité de la vinification et donc du vin.
Pionnier, le Domaine de Terrebrune, situé à Ollioules dans le Var, utilise depuis 2018 la solution de biocontrôle Roméo® pour faire face au mildiou et à l’oïdium qui sont la hantise de tous les viticulteurs. Après une première année marquée par une très forte pression en mildiou,
2020 a vu un développement significatif du mildiou, notamment en début de saison, suivi d’une attaque d’oïdium. Pour ce domaine viticole bio situé en Provence, l’heure est au bilan après 3 campagnes d’utilisation dans des contextes sanitaires différents. « Cette innovation de biocontrôle offre une protection efficace du vignoble dans des itinéraires techniques adaptés et permet une réduction significative des doses de traitements phytosanitaires à base de cuivre » observe Patrick Aparicio, chef de culture au Domaine de Terrebrune. La simplicité d’utilisation est aussi confirmée à l’usage. La solution est simple à stocker, se mélange facilement et son application est peu contraignante avec notamment une faible sensibilité aux aléas climatiques et des délais d’emploi avant récolte restreints.
Ces champignons qui mettent en péril nos vignobles
Les viticulteurs doivent faire face à de nombreuses maladies fongiques, notamment le mildiou et l’oïdium, qui mettent en péril la qualité de leurs productions. Ces deux maladies redoutables se développent dans des atmosphères chaudes et humides. De nombreux organes de la vigne
sont sensibles à ces maladies : jeunes pousses, feuilles, grappes, etc. Pour les viticulteurs, les conséquences peuvent être très importantes avec de fortes chutes de rendement. C’est aussi la qualité du vin qui est menacée : les arômes et le goût du vin peuvent être modifiés. Le Domaine de Terrebrune entend aussi s’appuyer sur Roméo® pour réduire fortement l’utilisation du cuivre qui n’est pas sans conséquence sur la diminution des arômes, et donc sur la qualité du vin. Situé dans un environnement péri-urbain, le domaine de Terrebrune répond également aux attentes sociétales du voisinage avec cette solution d’origine naturelle.
Stimuler la défense naturelle de la vigne pour faire face au mildiou et à l’oïdium
Comme toutes les solutions de biocontrôle, le principe est d’imiter la Nature pour protéger les cultures. « Composé de parois de levures inertes, la solution Roméo® agit directement sur la plante en simulant une attaque de maladie fongique » détaille Gilles Le Fur, responsable technique et réglementaire chez BASF France division Agro. Selon le principe du vaccin, la vigne va apporter une réponse immunitaire préventive. Lorsque la pression fongique bien réelle déferle sur le vignoble, celui-ci est préparé et peut ainsi mieux résister. Solution préventive et complémentaire aux produits de protection actuellement sur le marché, Roméo®, développé en partenariat avec Agrauxine by Lesaffre, est autorisé en viticulture bio et conventionnelle. Ce traitement préalable contribue en outre à réduire l’usage de produits phytosanitaires classiques. Depuis son homologation il y a 3 ans, Roméo® a déjà été utilisé sur plus de 110 000 ha en France.
Un impact positif sur la qualité du vin
La protection du vignoble et l’expérimentation du Roméo® pendant 3 ans au Domaine de Terrebrune a été suivie de près par des techniciens. « L’évolution de la pression fongique et la capacité de résistance de la plante sont suivies en temps réel pour adapter si besoin le programme de protection. Nos équipes apportent au Domaine un suivi technique régulier permettant de garantir le bon positionnement de l’innovation Roméo et, au final, l’efficacité de la protection quel que soit le contexte parasitaire de l’année » précise Christophe Pennequin, Directeur Général des Etablissements Racine qui accompagnent cette exploitation depuis longtemps. L’enjeu est énorme puisqu’en s’attaquant aux jeunes pousses, aux feuilles et aux grappes, le mildiou et l’oïdium peuvent modifier les arômes et le goût du vin. Or, pour faire un bon vin, il faut un bon raisin. Et si la conduite de culture y contribue, elle prépare aussi les conditions de vinification. Or, depuis qu’il stimule la défense naturelle des vignes, Patrick Aparicio fait le constat que les carences en azote des mouts ont diminué lors du travail de vinification en cave. Une observation qui doit toutefois encore être confirmée dans les années à venir, tout comme le lien de causalité entre Roméo® et cette évolution notable du processus de vinification. A l’arrivée, les millésimes 2019 et 2020 s’annoncent particulièrement bons.
Des bénéfices multiples pour le viticulteur, le consommateur et les riverains
Solution non classée, Roméo® n’a pas de Limite Maximale de Résidus (LMR) et sa Zone Non Traitée (ZNT) est seulement de 5 mètres. Sans résidus pour le consommateur, cette innovation de biocontrôle contribue aussi à améliorer les relations entre les viticulteurs et les riverains. Le Groupe BASF figure parmi les leaders en France du biocontrôle et ambitionne d’en faire un territoire d’excellence en la matière. Le biocontrôle devrait représenter 15 % du marché de la protection des plantes d’ici 2025. C’est pourquoi, dès que des solutions de biocontrôle sont identifiées, les chercheurs de BASF ont pour mission de les mettre au point, notamment en viticulture.