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Le Triticale : une espèce qui gagne à être connue !

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Le GIE Triticale fête ses 25 ans, c’est l’occasion d’en savoir plus sur cette espèce aux multiples atouts…

Le Triticale : une espèce qui gagne à être connue !
Le Triticale : une espèce qui gagne à être connue !

Qu’est-ce que le GIE Triticale ?

Depuis 25 ans, le GIE Triticale regroupe les acteurs majeurs français de la recherche variétale sur le triticale. Ses membres, les obtenteurs Agri-Obtentions, Lemaire Deffontaines, RAGT, Secobra et Florimond Desprez unissent leur expertise et leur savoir-faire pour mener des programmes de recherche en commun dans le but de créer des variétés plus performantes, plus rapidement. Les projets sont entrepris en collaboration avec l’INRAE, partenaire historique du GIE, mais aussi avec ARVALIS ou d’autres instituts français ou étrangers. Pour Christophe Jeudi, Président du GIE Triticale « Mutualiser nos moyens de recherche nous permet de mener des actions de recherche ambitieuses que chacun d’entre nous hésiterait à entreprendre seul. Cette collaboration privilégiée de plus de 25 ans est une force pour faire avancer et progresser cette espèce ! ».

Qu’est-ce que le triticale ?

Le triticale est une plante issue du croisement entre le blé et le seigle. C’est une espèce jeune, créée il y a 150 ans pour associer la productivité du blé et la rusticité du seigle. Les premières recherches ont débuté en 1876 (Wilson) et la première variété de triticale a été inscrite en 1983.

En France, la culture du Triticale est concentrée majoritairement sur 4 grandes régions : Bretagne, Pays de la Loire, Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes. L’espèce est en très grande partie utilisée sous forme grainière pour l’alimentation animal (Avicole, Porcine) mais aussi, de plus en plus, pour ses qualités en pâturage et ensilage. Le triticale est donc naturellement apprécié des éleveurs.

Quels sont ses atouts ?

C’est une espèce rustique à plusieurs titres. Sa grande souplesse dans l’élaboration du rendement lui permet de pouvoir compenser un manque de densité grâce à sa capacité à produire des épis avec un nombre de grains important (70-80 / épi). C’est l’une des espèces céréalières qui montre le meilleur rendement paille, devant celui du blé, tout en conservant une productivité grainière élevée. Ces capacités s’inscrivent dans une gestion agronomique moins gourmande en intrants avec, par exemple, une densité de semis et des apports azotés 20 à 25 % plus faibles qu’un blé. Le triticale permet également une plus grande valorisation de l’apport nutritionnel. Son taux de lysine plus élevé, sa viscosité, la composition de son amidon et sa valeur énergétique en font un aliment permettant une plus grande digestibilité pour les élevages avicoles ou porcins. Sa rapidité de développement foliaire en fait également une espèce très intéressante pour de nombreuses filières.

Quels avantages pour l’agriculture biologique ?

Un bon pouvoir couvrant : sa capacité à recouvrir rapidement le sol lui permet de concurrencer l’arrivée et le développement des adventices ; ce qui participe à la diminution des désherbages chimiques et limite les passages mécaniques coûteux. Une biomasse importante : sa capacité à produire une importante biomasse lui donne un attrait pour la filière de la biométhanisation et de la production d’énergie verte.

Quelle implication du GIE Triticale pour faire avancer l’agriculture de demain ?

L’agriculture de demain se veut plus résiliente, avec une diminution de l’impact environnemental et une meilleure prise en compte des consommateurs. Conscient de ces enjeux, le GIE triticale souhaite, en tout humilité, apporter sa pierre à l’édifice et des solutions, grâce notamment à l’utilisation des nouvelles technologies de génotypage et de phénotypage haut débit. Renforcer les atouts de rusticité de cette belle espèce fait par exemple partie de nos préoccupations prioritaires.