Agrotendances

Vivescia signe un partenariat avec NitroCapt pour la production d’engrais azotés décarbonés

Le | Nutrition & fertilisation

Le groupe coopératif céréalier Vivescia a officialisé son partenariat avec NitroCapt, start-up technologique suédoise, pour la production d’engrais azotés décarbonés, le 6 septembre 2024. Cette association s’inscrit dans la démarche RSE Link du groupe Vivescia et de son programme d’agriculture régénérative et bas carbone Transitions.

Le groupe coopératif céréalier Vivescia a officialisé son partenariat avec NitroCapt, start-up techn - © D.R.
Le groupe coopératif céréalier Vivescia a officialisé son partenariat avec NitroCapt, start-up techn - © D.R.

Le groupe coopératif céréalier Vivescia a officialisé son partenariat avec NitroCapt, start-up technologique suédoise, pour la production d’engrais azotés décarbonés, le 6 septembre 2024. Cette association s’inscrit dans la démarche RSE Link du groupe Vivescia et de son programme d’agriculture régénérative et bas carbone Transitions.

« Il vise à développer la production d’engrais bas carbone, grâce à un procédé exclusif de fixation de l’azote atmosphérique mis au point par NitroCapt. Cette technologie innovante permet de produire des engrais durables, conçus uniquement à partir d’énergies renouvelables et vise ainsi à améliorer les performances agronomiques et économiques des pratiques agricoles, tout en participant à la transition vers des systèmes alimentaires durables et résilients », indique Vivescia.

« Construire des unités industrielles de production »

Une phase pilote est déployée en Suède et doit permettre la consolidation du procédé avant la construction d’une usine de démonstration en Champagne-Ardenne. « L’objectif à terme, si les phases de passage à l’échelle industrielle et les essais agronomiques sont concluants, est de construire des unités industrielles de production d’engrais décarbonés compétitifs en France, sur les territoires du Nord est de la France », annonce le groupe coopératif.

Ces unités pourront produire suffisamment d’engrais azotés pour couvrir les besoins au minimum de 750 000 ha de terres agricoles. Des premières implantations sont attendues en 2028.