Limaces : plus d’observations, moins de traitements, selon une enquête De Sangosse
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L’observation et le piégeage ont un effet concret sur la réduction des applications phytosanitaires. C’est en tout cas ce que tend à montrer une enquête menée par De Sangosse auprès de 155 agriculteurs de son Observatoire, réseau national de surveillance des limaces. « L’enquête nous a permis de comparer les pratiques de nos nouveaux observateurs avec ceux qui participent à la démarche depuis plusieurs années, précise Pierre Olçomendy, chef marché anti-limace France chez De Sangosse. Elle révèle que ces derniers ont un recours plus mesuré aux traitements molluscicides. » Dans le détail, les nouveaux observateurs réalisent 1,6 application d’anti-limace en moyenne, contre 0,97 pour les plus anciens. Soit un écart conséquent de 39 %. Un chiffre qui s’explique en partie, selon Pierre Olçomendy, par une meilleure connaissance du ravageur pour ceux qui suivent de plus près son évolution dans les parcelles.
L’Observatoire De Sangosse existe depuis 2003. Il draine aujourd’hui 600 agriculteurs et plus de 850 parcelles en France, dont les données sont compilées dans un OAD en ligne.