Répondre aux enjeux du plan Ecophyto 2018 : un axe majeur pour InVivo
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__« Réduire de 15 à 20 % la consommation des produits phytopharmaceutiques sans bouleverser les modèles de production, sans dégrader la productivité des cultures ni la qualité des récoltes, est envisageable : nous avons les outils et les pistes pour y arriver sur les cinq prochaines années », note Jeremy Macklin, directeur général adjoint d’InVivo et responsable de l’activité semences et agrofourniture.__ « Mais pour aller plus loin, il faut envisager un autre modèle, pour le moment inconnu », poursuit Bernard Raynaud. Pour le directeur de la division Agriculture durable et développement, il faut dès lors travailler trois axes : améliorer les conditions d’emploi des produits, développer les connaissances relatives aux liens existants entre le contexte agronomique et les produits de bio-contrôle, et réduire l’impact environnemental des intrants. G.G. InVivo compte en premier lieu généraliser les bonnes pratiques qui ont déjà fait leurs preuves, avec notamment l’utilisation des OAD, et en deuxième lieu revenir aux fondamentaux de l’agronomie. Cinq priorités sont avancées pour se réapproprier le leadership agronomique : la gestion du désherbage et de la fertilité des sols, la recherche de solutions alternatives à la protection chimique, la mesure de l’empreinte environnementale des pratiques agricoles, le développement de systèmes de cultures plus économes en intrants et la gestion de l’interculture. Le club Expert Agriculture Durable, créé durant l’exercice 2008-2009 et qui rassemble déjà 17 coopératives ou groupes coopératifs, a entre autres permis de travailler sur la validation des 21 indicateurs agro-environnementaux élaborés par la direction Agriculture durable et développement.