Signature d'un troisième accord cadre entre Adivalor et le ministère de l' Environnement
Le | Archives
« L’État sera à vos côtés pour soutenir cette démarche exemplaire ! ». En signant le 6 juillet un nouvel accord cadre pour la période 2016 -2020 entre le ministère de l’Environnement et Adivalor, Marc Mortureux, directeur général de la prévention des risques au MEED*, souligne le rôle essentiel des filières agricoles dans l’organisation d’un circuit de recyclage, volontaire, fondé sur le dialogue et le partage. Pour Rémy Haquin, président d'Adivalor, cette filière, précurseur, est un bel exemple de l’économie circulaire et de démarche pour la croissance verte. Le nouvel accord-cadre vise, en 2020, un taux de collecte moyen de 78 % (61 % en 2015) et un taux de recyclage moyen de 74 % (58 % en 2015). Les quantités d’emballages et de plastiques collectés devraient atteindre près de 90 000 tonnes en 2020, soit une augmentation de plus de 26 % par rapport à 2015. Le périmètre de collecte continuera à s’étendre : filet paragrêle en arboriculture, équipements de protection individuelle chimique usagés, etc.
Le nouvel accord-cadre introduit d’autres missions : la promotion de l’éco-modulation des barèmes des éco-contributions, la prise en compte du principe de proximité pour les opérations de recyclage ainsi que l’accompagnement technique des départements d’Outre-mer pour la mise en place d’organisations pérennes de collecte.
* ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en charge des relations internationales sur le climat
Objectifs 2011-2015 atteints
Les objectifs fixés par le précédent accord-cadre ont été atteints voire dépassés :
- Le taux moyen de collecte des plastiques et emballages usagés est estimé pour 2015 à 61 %. Il dépasse les 80 % pour les programmes de collecte les plus anciens.
- Grâce au tri à la ferme, 92 % des plastiques et emballages collectés ont été recyclés.
- Le taux moyen de recyclage des plastiques et emballages usagés est estimé pour 2015 à 56 % et dépasse 80 % pour certains programmes.
- Depuis 2001, 10 900 tonnes de produits phytopharmaceutiques non utilisables (PPNU) ont été éliminées.
Le périmètre du dispositif s’est par ailleurs élargi avec le lancement de nouveaux programmes de collecte : emballages en papier utilisés pour les semences certifiées ; ficelles et filets utilisés pour le conditionnement des fourrages.