Omnicanalité : consolider sa vision 360° des exploitations à l’aide du digital
Le | Contenu sponsorisé - Cooperatives-negoces
La mise en place d’une stratégie omnicanale chez les coopératives et négoces implique au préalable une connaissance pointue des exploitations agricoles. Pour y parvenir, une transformation digitale s’impose. Regards croisés sur le sujet avec la coopérative Scael, l’éditeur de logiciels Blueway et le cabinet de conseil Audanis, en amont de leur webinaire du 22 juin dédié à cette thématique.
Face à la digitalisation des échanges, l’évolution des attentes et des profils des agriculteurs, de nombreux acteurs de l’agro-distribution se posent la question de l’omnicanalité. « La SCAEL travaille au déploiement de sa stratégie omnicanale à travers son plan SCAEL2025. L’objectif est d’offrir aux agriculteurs une expérience personnalisée associant « sans couture » les différents points de contacts de la coopérative », explique Julien Malherbe, DSI de la SCAEL. Pour atteindre un niveau de performance comparable à Amazon, cité comme référence en matière d’e-commerce par les agriculteurs, une connaissance client améliorée s’avère indispensable.
Une connaissance des exploitations fragmentée
« Les coopératives et les exploitations se sont diversifiées. Les points de contact pour l’agriculteur au sein de la coopérative se sont multipliés. A chaque interlocuteur correspond souvent un silo d’informations spécifique et individuel. L’information est donc fragmentée, ce qui pénalise la vision 360° partagée de l’exploitation agricole », constate Guillaume Nanot, directeur du cabinet de conseil en stratégie Audanis. Une part importante des échanges et des informations ne sont pas dématérialisées, ce qui altère aussi la qualité de l’information relative à une même exploitation agricole.
La mise en place d’un référentiel unique
Des questions simples aident à établir un diagnostic de départ concernant la qualité et le niveau d’information dont dispose une coopérative : Pouvez-vous segmenter votre base d’adhérents avec des critères détaillés ? Connaissez-vous les comportements des agriculteurs ? Pouvez-vous leur envoyer des communications ciblées selon leur profil ? Avez-vous une connaissance précise du parcellaire ? « La première étape d’un projet MDM doit être la prise de conscience collective de l’état des lieux : pour la SCAEL, des données en quantité mais silotées et réparties dans plusieurs référentiels hétérogènes », précise Julien Malherbe. « Ne cherchez pas à améliorer la qualité des données en mode Big Bang, poursuit Edouard Cante, directeur général adjoint produit chez Blueway, un éditeur français spécialisé dans l’urbanisation du système d’information et du data management. Vous disposez d’un capital de données très vaste et l’enrichissement de sa qualité requiert du temps. Ce qu’il faut avant tout, c’est outiller la démarche et s’assurer que chaque nouvelle saisie en améliorera la justesse. »
« La première étape d’un projet MDM doit être la prise de conscience collective de l’état des lieux : pour la SCAEL, des données en quantité mais silotées et réparties dans plusieurs référentiels hétérogènes. »
Julien Malherbe
DSI de la SCAEL
Pour participer à notre webinaire du 22 juin : https://www.blueway.fr/ressources/webinar-rex-scael ?utm_source=refagro&utm_medium=publi&utm_campaign=scael
Pour en savoir plus sur la vision 360° des exploitations, téléchargez gratuitement notre avis d’experts.