Pourquoi protéger les vignes contre le mildiou malgré le gel est essentiel ?
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A la suite de la vague de gel qui a touché sévèrement les vignobles, faut-il recommander de protéger la vigne contre le mildiou ? Malgré cette catastrophe naturelle et économique, la protection doit être maintenue. Car si la maladie se développe, c’est le potentiel restant et celui de la prochaine campagne qui seront affectés. L’essentiel est de bloquer tôt les contaminations avec des produits systémiques. Et de continuer à adapter les programmes en modulant les doses. Explications.
Pourquoi protéger les vignes contre le mildiou malgré le gel est essentiel ?
Bayer - Lundi 19 avril
A la suite de la vague de gel qui a touché sévèrement les vignobles, faut-il recommander de protéger la vigne contre le mildiou ? Malgré cette catastrophe naturelle et économique, la protection doit être maintenue. Car si la maladie se développe, c’est le potentiel restant et celui de la prochaine campagne qui seront affectés. L’essentiel est de bloquer tôt les contaminations avec des produits systémiques. Et de continuer à adapter les programmes en modulant les doses. Explications.
Après l’épisode de gel qui a frappé les vignobles début avril, le millésime 2021 est compromis. Une partie de la production pourrait être perdue. Cette situation dramatique pour la filière interpelle aussi sur le potentiel de production pour l’année prochaine. Le niveau des dégâts sera réévalué début mai lorsque la vigne reprendra sa croissance. Les objectifs sont de protéger la production restante, d’assurer le bois de taille pour l’hiver suivant et de ne pas fragiliser la vigne.
Bloquer tôt le mildiou pour ne pas fragiliser plus la vigne
Malgré le gel des bourgeons primaires, les températures négatives n’ont pas détruit les champignons pathogènes, et certainement pas le mildiou. Au moment des épisodes de gel, les œufs n’avaient pas atteint leur maturité. Dès le redoux printanier, avec l’apparition des pluies, les premières contaminations risquent d’apparaître. La vigne doit être sécurisée.
« Malgré cette catastrophe naturelle, il faut protéger tôt la vigne. La maladie peut s’installer. Non seulement ces attaques vont baisser un potentiel de production déjà en partie compromis mais elles vont aussi affaiblir encore plus les plantes en grillant les feuilles qui sortiront des bourgeons qui ont pu résister. »
Jean-Luc Dedieu
chef marché vigne
Opter pour des fongicides efficaces stimulant aussi les défenses naturelles
Compte tenu de la situation, une protection a minima en cas de pression modérée, avec si besoin, un ajustement de dose, peut s’effectuer avec un produit composé de Fosétyl-Al. Les deux solutions, Pangolin DG et Mikal Flash, ont en commun cette matière active dont le rôle est de stimuler les défenses naturelles de la plante. Elles conviennent bien aux itinéraires de protection des exploitations certifiées HVE en réduisant les IFT et répondent à l’objectif de renforcer la robustesse de la plante.
Le Fosétyl-Al de Pangolin DG est associé avec du sulfate de cuivre tribasique. Il pourra être positionné à partir du stade 5-6 feuilles (BBCH 53 grappes visibles), avant la formation de la fleur pour bloquer tôt la contamination par le mildiou et/ou après la floraison. Son renouvellement est à piloter en fonction du risque. Il apporte de la flexibilité dans le programme. De plus, la réduction des apports de cuivre à la dose de 4 kg/ha est possible. Sans risque pour la production, elle génère une réduction d’IFT.
De son côté, la solution Mikal Flash offre une protection efficace jusqu’à 14 jours. Le Fosétyl-Al, est associée au Folpel, un fongicide multisite qui agit préventivement et par contact sur la germination du mildiou
94 %
d’efficacité est obtenu avec Pangolin DG en pré-floraison à la dose modulée de 4 kg/ha, en situation de pression moyenne à forte.
12 à 14 jours de protection
sont assurés avec Mikal Flash, appliqué à la dose de 3 kg/ha en pré-floraison en pression mildiou moyenne à forte.