17 start-ups israéliennes découvrent la distribution française

Les 27 et 28 novembre, le département commercial de l’Ambassade d’Israël et le cabinet de conseils Valeur-Tech accueillaient une délégation des acteurs israéliens de l’AgTech pour un premier contact avec le marché français, notamment avec la distribution agricole.

Rencontres avec des décideurs, présentation de la structuration des filières agricoles françaises par le négoce Expansion, visite de la ferme pilote du groupe Carré… Les 27 et 28 novembre, 17 start-ups israéliennes, emmenées par le département commercial de l’Ambassade d’Israël et le cabinet de services Valeur-Tech, ont fait un premier pas vers le marché des technologies numériques de l’Hexagone.

« C’est un rêve qui se réalise car pour nous, l’agriculture française est tellement performante que nous éprouvions une certaine appréhension à inviter une telle délégation, explique Yaron Schrotter, chef de missions de l’Économie et du Commerce de l’ambassade. Mais nous sommes dans une période de changement pour l’agriculture mondiale, et les opportunités de collaboration sont bienvenues. »

Technologie comparable mais stratégies différentes

Et elles sont nombreuses, à l’image de l’offre israélienne : monitoring et capteurs des sols, outil de gestion de fermes, pilotage de la micro-irrigation, détection de mycotoxines dans les aliments, analyse des œufs par ultrason, modèles phytopathologiques prédictifs en grandes cultures, solutions d’imagerie,… « Nous sommes déjà en contact avec certaines de ces start-ups via nos filiales en Europe de l’Est, explique Frédéric Cechetto, ingénieur services agro-digitaux de MAS SEEDS. Au-delà de leur technologie, comparable à l’offre française, c’est leur capacité à développer une stratégie internationale et à s’adapter qui nous intéressent. »

L’accueil positif de ce premier événement pousse les organisateurs à envisager la préparation d’une délégation française pour partir en Israël au mois de juin prochain. Mais ce n’est pas tout. « Des tests terrain en partenariat avec les instituts sont en cours pour construire les services et adapter les modèles économiques aux spécificités du marché français. Nous avons constaté au cours de ces deux jours une très belle maturité : il faut maintenant saisir les opportunités ! », conclut Pierre Poullain, Pdg de Valeur-Tech.