En bref

La start up danoise BioPhero, spécialisée dans la production à faible coût de phéromones utilisées en lutte biologique, a annoncé le 17 septembre la clôture d’un investissement de 3 millions d’euros par Syngenta Ventures, filiale de capital risque de Syngenta, Novo Seeds, branche d’investissement de la société danoise Novo Holding, et Syddansk Innovation, pôle d’innovation public danois.

Au deuxième trimestre 2018, les prix du transport de fret sont en hausse pour tous les modes de transport, signale le ministère de la Transition Ecologique. Les plus fortes progressions concernent les prix du transport aérien (+ 2,1 %) et du transport routier (+ 1,1 %). Les évolutions sont modérées pour les prix du transport maritime (+ 0,1 %) et les prix du transport ferroviaire (+ 0,6 %).

Avec 49 projets sortis de terre en 2017, le nombre d’unités de méthanisation enregistre une progression de 10 % en Europe. La filière en compte 545 sur 11 pays. La capacité en Europe passe ainsi de 473 à 511 milliers de Nm³/h, soit une hausse de 8 %.

Le fenpicoxamide (« Inatreq »), de Corteva Agriscience, la division agricole de DowDuPont, a reçu son autorisation européenne (règlement d’exécution (UE) 2018/1265). La molécule fongicide d’origine naturelle est annoncée comme innovante pour lutter contre les principales maladies des céréales. Elle ne montre aucune résistance croisée avec les fongicides existants.

Le groupe de négoce agricole Louis Dreyfus a nommé le britannique Ian McIntosh, présent au sein de la société depuis 1986, directeur général en remplacement de Gonzalo Ramírez Martiarena, démissionnaire, a annoncé le 25 septembre le groupe. Ce dernier quitte le groupe après 13 ans « pour poursuivre d’autres opportunités », selon un communiqué.

La liste des procédés de traitement des effluents phytopharmaceutiques reconnus efficaces par le ministère chargé de l’écologie est actualisée (avis du 30 août 2018, paru au BO du ministère chargé de l’Écologie du 25 septembre). L’avis fournit également les notices techniques requises pour leur mise en œuvre.

L’huile d’oignon a été autorisée comme substance de base pour entrer dans la composition de produits phytosanitaires (règlement d’exécution (UE) 2018/1295), contrairement au goudron de pin des Landes dont la demande a été refusée (règlement d’exécution (UE) 2018/1294). Le micro-organisme Pasteuria nishizawae Pn1 (Syngenta) a quant à lui était approuvé en tant que substance à faible risque (règlement d’exécution (UE) 2018/1278).