2F Ouest se met en marche

L'entreprise 2F Ouest, issue du rachat de l'entreprise Leseur par FERTIBERIA et Fertinagro, en a dévoilé un peu plus sur sa stratégie marketing et son organisation opérationnelle, mardi 21 juin, à l'Hermitage (35), sur l'un de ses trois sites de production. D'un métier de grossiste, elle s'oriente vers la production et la commercialisation d'engrais de mélange en proposant une gamme très large. « Nous sommes un outil de production de proximité capable de travailler sur des petits volumes, tout en bénéficiant du savoir, de la technicité et de l'innovation d'un grand groupe grâce à nos deux actionnaires », insiste Alain Deschamps, directeur général de 2F Ouest (photo). Aujourd'hui, moins de la moitié des capacités de production des trois sites est utilisée. Le groupe compte atteindre les 150 000 tonnes d'engrais d'ici à deux ans et doubler son chiffre d'affaires, de 25 à 50 M€.

Étendre son réseau de distributeurs

Pour y parvenir, 2F Ouest élargit sa zone de chalandise. Historiquement présent seulement en Bretagne avec Leseur, l'entreprise s'étend désormais sur deux zones supplémentaires : au Nord avec la Normandie et au Sud avec les Pays de la Loire et la région Centre. L'équipe commerciale devrait s'étoffer avec l'arrivée d'une dizaine de technico-commerciaux dans les semaines et mois à venir. Alain Deschamps a, depuis sa prise de fonction il y a trois semaines, déjà commencé la prospection auprès des distributeurs de la région. « Six des dix plus grosses coopératives françaises se trouvent sur notre bassin de production ainsi que les réseaux AA Ouest et Actura, ce qui en fait une région très dynamique en matière de distribution », déclare-t-il. L'occasion de se positionner sur de nouveaux marchés comme la vigne ou le maraîchage. Si la priorité est pour l'heure de structurer l'équipe, Alain Deschamps n'écarte pas la possibilité de développer des OAD pour accompagner la gamme de produits et répondre aux attentes des distributeurs. A plus long terme, si 2F Ouest atteint ses objectifs et que des opportunités se présentent, Fertiberia et Fertinagro pourraient décliner ce modèle dans d'autres régions françaises.