Adjuvants, une fréquence d’usage toujours croissante
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L’utilisation d’adjuvants extemporanés a encore augmenté lors de la dernière campagne. Mais l’Afa, l’association dédiée à ces spécialités, considère que la marge de progression reste encore conséquente. Elle poursuit ses travaux pour les faire connaître.
Lors de la dernière campagne, les utilisations d’adjuvants extemporanés ont reculé, mais moins que celles de produits phytosanitaires. L’Association française pour les adjuvants, l’Afa, en conclut que le taux d’adjuvantation des bouillies continue d’augmenter. Et selon elle, la progression des hectares traités avec un adjuvant devrait encore gagner du terrain. Car ces spécialités présentent de nombreux atouts : qualité de la pulvérisation, réduction de l’impact des produits phytosanitaires conventionnels et efficacité des traitements font partie des principaux.
Des spécialités portées par les objectifs de réduction de phytos
L’Afa compte, pour promouvoir ses spécialités, sur les fiches CEPP, toujours plus nombreuses, sur le fait que les adjuvants ne sont pas concernés par la séparation de la vente et du conseil des produits phytosanitaires, et sur les attentes sociétales et politiques relatives à la réduction de la dépendance aux produits phytosanitaires. Car les adjuvants offrent la possibilité de réduire les doses de matière active épandue sans entamer le potentiel de récolte.
Les adjuvants, qui permettent également de limiter la dérive, sont par ailleurs notifiés dans de nombreuses “chartes de bon voisinage” afin de réduire l’exposition des riverains. Enfin, l’Afa travaille avec la Fnsea en tant que membre du Contrat de solutions pour valoriser le partenariat produits de biocontrôle/adjuvants afin de sécuriser l’efficacité des traitements.
91 % des adjuvants appliqués en grandes cultures
En 2019/2020, les adjuvants extemporanés ont été associés pour 61 % à un herbicide, pour 28 % à un fongicide, pour 7 % à un insecticide et pour 4 % à un régulateur. Ils ont été appliqués pour 91 % en grandes cultures et pour 9 % sur cultures spécialisées. Les mouillants sont toujours plus utilisés que les huiles : 75 % contre 25 %.