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Agri Confiance : une stratégie plus ambitieuse

Le | Agrofournisseurs

L’Assemblée générale d'Agri Confiance, tenue le 20 juin à Paris, a été l’occasion de consolider la nouvelle stratégie de l’association lancée en début d’année . L’objectif du nouveau tandem président-directeur, Christophe Grison et Philippe Sommer, est de relever l’ambition de la démarche. « Nous nous donnons jusqu’à fin 2018 pour finaliser la mise en écriture de cahiers des charges plus exigeants par filière », a expliqué Christophe Grison. Suivra un travail de communication, notamment auprès de l’agro-alimentaire, et de valorisation pour obtenir un retour de rémunération. L’objectif est d’homogénéiser les pratiques entre les coopératives, mais également de se rapprocher des autres démarches environnementales et sociétales existantes, afin d’éviter tout redondance dans les audits, entre autres.

Valoriser les démarches environnementales

Après son Assemblée générale, les responsables d’Agri Confiance ont donné la parole à plusieurs acteurs impliqués dans la valorisation de démarches environnementales et sociétales. Loïc Schio, chargé de mission au ministère chargé de l’Agriculture, a présenté la dynamique de la certification environnementale des exploitations.

Romain Pépin et Garance Osternaud, de Carrefour, ont quant à eux détaillé la mise en œuvre de la blockchain sur leurs produits de marque distributeur. Déjà opérationnelle sur les poulets fermiers d’Auvergne et récemment sur les tomates, cette traçabilité présentée au consommateur à l’aide d’un QR code sera peu à peu étendue à l’ensemble des produits Filière Qualité Carrefour. « Tous les acteurs se sont montrés volontaires pour fournir leurs données. Les professionnels engagés dans des démarches de qualité n’ont qu’une volonté : mettre en avant leur travail », ont précisé les responsables de Carrefour. Et d’ajouter que cette blockchain sera ouverte aux partenaires qui le souhaiteront.

Denis Bonnet, de France Boissons, a pour sa part mis en avant les exigences croissantes des consommateurs, de plus en plus curieux et sensibles aux démarches environnementales et sociétales. « Nos vins vendus sous label sont considérés comme sains et vertueux. » Mais les labels ne sont pas connus… « Nous devons travailler ensemble pour les promouvoir auprès des consommateurs », a-t-il insisté. Il va pour sa part former ses équipes de vente sur les différentes démarches existantes afin de davantage les mettre en avant. Des stickers ont été créés pour être apposés sur les bouteilles.