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Anticiper la vente pour optimiser le lien entre semences certifiées et environnement

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Paris le 11 avril, Angers le 16, Toulouse le 18, Reims et Orléans le 30 et enfin Lille le 2 mai… La section céréales à paille du Gnis est sur la route pour valoriser l’enquête annuelle BVA sur les pratiques et les attentes des agriculteurs vis-à-vis des semences certifiées. En toile de fond, des résultats encourageants pour la filière, puisque les ventes de semences de blé tendre d’hiver ont progressé de 15 % sur la campagne 2012/2013 (4 304 000 q), celles d’orge d’hiver de 12 % (1 113 200 q), pour atteindre un taux d’utilisation des semences certifiées respectivement de 58 et 70 %. Le blé dur marque toutefois le pas avec une baisse de 12 % des ventes (443 000 q) et un taux d’utilisation de 78 %. Le thème des table-rondes parisiennes, le 11 avril, « La semence certifiée, une garantie de satisfaction environnementale », était à la fois offensif et argumenté. Selon l’enquête réalisée auprès des agriculteurs par BVA (1), ces derniers sont de plus en plus conscients des atouts des semences certifiées. C.D.

(1) Auprès de 603 agriculteurs cultivant plus de 5 ha de blé tendre d’hiver, entre le 20 décembre 2012 et le 11 janvier 2013. Enquête sur laquelle nous reviendrons en détail dans un dossier spécial.

Photo : Table-ronde à Paris, à l’initiative du Gnis, sur semences certifiées et environnement. De gauche à droite, Axel Olivier (InVivo), Josiane Lorgeou (Arvalis), Joël Blot (Agri-Obtentions) et Christiane Lambert -FNSEA).

En un an, ils sont 7 % de plus à apprécier leur impact positif sur la préservation de la santé de l’agriculteur (51 %) et 4 % de plus sur la préservation de l’environnement (43 %). Une appréciation très largement partagée par les intervenants, pour lesquels une baisse du nombre de traitements fongicides ou des doses d’azote, sous réserve de ne pas nuire à la teneur en protéines, passe par la conjugaison des réponses agronomiques et génétiques. Autant dire que le choix des variétés s’avère stratégique, et mérite de faire l’objet d’une vraie réflexion entre l’agriculteur et son technico-commercial, bien en amont de la période de semis.