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Après-Grenelle, OGM : « si ce n’est pas assurable, de fait, ce ne sera pas cultivable ».

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Dans l’attente des débats sur le projet de loi sur les OGM, présenté en Conseil des ministres le 19 décembre, la Haute autorité provisoire doit rendre son avis sur le Mon 810 dès le 11 janvier. « Cet avis permettra de confirmer la suspension, en faisant jouer la clause de sauvegarde, ou de la lever », a indiqué Jean-Louis Borloo lors d’une conférence de presse le 19 décembre, précisant que l’avis devrait être sans ambiguité.

Un point du projet de loi oblige les agriculteurs (solidairement avec leur distributeur et l’obtenteur) à souscrire une garantie financière pour réparer tout préjudice économique lié à la présence accidentelle d’OGM, y compris en l’absence de faute. Or, le Crédit Agricole a déjà déclaré ne pas vouloir assurer ce risque. Et les autres assureurs ne se précipitent pas. Interpellée sur cette problématique, Nathalie Kosciusko-Morizet a répondu, « si ce n’est pas assurable, de fait, ce ne sera pas cultivable ».

Sur le dossier des pesticides, la liste des trente molécules qui doivent être arrêtées sera présentée le 20 janvier.

C.D.