Après le saccage d'un champ de colza, BASF s'adresse aux faucheurs
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Le 15 avril, des manifestants anti-OGM ont détruit une parcelle de colza chez un agriculteur à Villy-le-Moutier en Côte-d’Or : cinq hectares d’un essai variétal, « classique », de la société KWS. Suite à cet acte, la société BASF, prise à partie par les faucheurs pour sa technique Clearfield, a souhaité réagir via un communiqué. « L’objectif est de stopper la propagation de propos mensongers », peut-on lire. « Le droit européen est clair et pourtant, les faucheurs l’interprètent à leur guise. Contrairement à ce qu’ils indiquent, la mutagénèse ne rentre pas dans le champ d’application de la directive 2001/18 qui régit la question des OGM ». Pour BASF, « les faucheurs volontaires démontrent une nouvelle fois, leur ignorance et leur méconnaissance de l’agriculture française ». La société assure respecter les réglementations nationales et informer, de manière transparente, les agriculteurs et les autorités compétentes.