Arvalis : « un seul SDHI par saison suffit sur céréales »

Afin d’assurer une plus grande longévité à la nouvelle famille des SDHI, Arvalis-Institut du végétal recommande, sur une campagne, l’application, en blé comme en orge, d’un seul produit, à positionner plutôt en T2. « Et ce, quelle que soit la dose », précise Jean-Yves Maufras, ingénieur au pôle maladies et méthodes de lutte de l’institut. Le Réseau performance blé qui, grâce à 48 partenaires (prescription, distribution, firmes), permet de suivre l’évolution des résistances, a confirmé en 2012 que les strobilurines ne fonctionnaient plus sur septoriose, et que, côté triazoles, les phénotypes émergents des souches de type MDR et non-MDR se généralisaient sur le territoire. « Les SDHI, qui fonctionnent parfaitement sur les souches de type non-MDR, présentent déjà une moindre efficacité sur les souches MDR, hautement résistantes aux triazoles. Chaque application sélectionnant un peu plus les souches résistantes, il est préférable de se contenter d’un seul SDHI par saison », explique Jean-Yves Maufras. G.G.

Photo : Jean-Yves Maufras, ingénieur au pôle maladies et méthodes de lutte : « Il faut sauvegarder l’efficacité des SDHI, pour lesquelles aucune résistance de souches non-MDR émergentes de septoriose n’est encore observée. Des souches sur lesquelles les triazoles ne fonctionnent plus. »