Assemblée générale de l’Unifa : bilan carbone et réglementation au menu

L’annonce en a été faite lors de son assemblée générale du 20 avril : l’Union nationale des industries de la fertilisation (Unifa) s’engage, en lien avec l’Ademe, dans la réalisation d’une base de données et d’une méthode harmonisée de calcul pour que les entreprises du secteur puissent réaliser leur bilan carbone. « Nous n’allons pas tout réinventer, indique Laurence Planquette, responsable communication de l’Unifa. Des méthodes existent déjà aux stades européen et mondial, et l’Ademe a également déjà avancé sur ce dossier. Notre objectif est de créer une boîte à outils pour tous nos adhérents. » L’ambition est de décliner ce bilan carbone pour l’ensemble des engrais et jusqu’à l’agriculteur pour qu’il puisse lui-même déterminer son éco-efficience, dans le cadre de l’affichage environnemental. Également abordées, plusieurs questions règlementaires, dont celle de la traçabilité des engrais (voir notre lettre précédente). C.D.

Les industriels devraient s’orienter vers le système Agro-EDI. Côté activité du secteur, l’année 2009, pour laquelle le bilan n’est pas encore établi s’inscrira en net repli de l’année précédente, il est vrai exceptionnelle. 2010 devrait être un cru plus satisfaisant, avec un printemps particulièrement actif.

Sur un plan statutaire, l’Unifa conforte son ouverture vers les amendements et les engrais de spécialités, avec l’arrivée de trois adhérents : Goémar (35), Solidor (56, groupe La Pilardière) et Chaux de Saint Pierre (53, groupe Pigeon). L’Union des industries de la fertilisation revendique 93 % de la production française d’engrais et 74 % des livraisons sur un marché total de 12,5 millions de tonnes.