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Avec GPN et Rosier, Boréalis s’installe en Europe de l’Ouest

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La reprise au groupe Total de sa filiale engrais en France, GPN et des 57 % détenus dans le belge Rosier positionnent l'autrichien Boréalis en troisième position sur le marché européen des engrais. « Notre objectif est de passer numéro 2 », affirme Louis Desal, vice-président de Boréalis. Il dirige la phase d'intégration de GPN.  Un programme d'investissement de 125 millions d'euros sur cinq ans a été annoncé sur les sites de Grand Quevilly (76) et de Grandpuits (77). «  Notre priorité, poursuit Louis Desal, est d'augmenter la sécurité et la fiabilité des installations. Les ateliers doivent fonctionner comme des horloges suisses. » Les 760 emplois de GPN sont tous maintenus et l'entreprise s'est engagée à ce qu'aucun licenciement n'ait lieu dans les deux ans. 

Concernant Rosier, Boréalis va lancer une offre publique d'acquisition pour les actions restantes et espère aboutir à une reprise globale. Rosier, très présent sur le marché français, dispose de deux unités de production à Moustier (Belgique) et Sas-de-Gand (Pays-Bas). Avec l'usine alsacienne Boréalis-Pec-Rhin SAS, acquise en février 2012, le groupe autrichien dispose désormais d'un solide ancrage industriel sur l'Europe de l'Ouest, complété par ses activités de trading. Louis Desal s'est donné l'été pour travailler avec les équipes a une nouvelle configuration. Rendez-vous début septembre pour une présentation des équipes et de la stratégie sur le marché français.