Barnier présente le plan de modernisation de la filière viticole

Plus de liberté, plus de solidarité et de cohésion, plus de responsabilité : tels sont les trois principes qui ont guidé le « plan de restructuration et de relance sur 5 ans de la filière et de la production viticole nationale » présenté en conseil des ministres le 29 mai par Michel Barnier. Il a pour but « la reconquête progressive des parts de marché mondiales perdues par les vins français et garantissant l’accompagnement social des viticulteurs en difficulté ». Les principales orientations : une gouvernance nationale clarifiée et simplifiée ; une large déconcentration des lieux de concertation et de décision au niveau des bassins de production ; la limitation des contraintes réglementaires et administratives. Elles concernent aussi une clarification de l’offre, la restructuration des entreprises, la formation des acteurs. Sont inclus également la gestion des crises et le développement de la recherche. J.-F.C.

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« L’efficacité de ces mesures se fonde sur l’adhésion du plus grand nombre à la logique de modernisation prescrite. Il convient donc que la réforme de la gouvernance soit effective dans les plus brefs délais », a indiqué Michel Barnier, en précisant que les Conseils de bassin seront mis en place dans leur nouvelle composition dans les prochaines semaines par décret. Ils regrouperont les interprofessions, qui représenteront au moins 50 % des membres, les organisations professionnelles, les Crinao (Comité Régionaux de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité) et les pouvoirs publics. « En conférant des pouvoirs accrus aux interprofessions, aux Conseils de bassin et aux Crinao, le plan fait le pari que la filière sera à même de prendre en charge son destin », a conclus le ministre.