BASF Agro entend poursuivre son engagement pour une agriculture durable

Biocontrôle, réduction du ruissellement, lutte contre le varroa, préservation de la biodiversité… La société phytosanitaire BASF Agro a profité de son bilan de saison 2014-2015 pour présenter certains axes forts de son engagement pour une agriculture durable, le 29 octobre à Paris. Sandrine Leblond, responsable biodiversité de BASF France, a fait le point sur le réseau BiodiversID, réunissant 50 exploitations, et qui compte de nouveaux partenaires avec Arvalis et le Gnis. Les fermes du réseau, favorisant les pollinisateurs à travers leurs cultures, intercultures et aménagements, avec l’objectif de proposer cinq pollens différents par exploitation, n’en sont pas moins performantes, insiste Sandrine Leblond. Les apiculteurs s’approprient l’anti-varroa MAQS Concernant les pollinisateurs, et plus particulièrement les abeilles, BASF a réalisé une étude, auprès d’apiculteurs (22 ruchers et 193 colonies) pour évaluer la prise en main de MAQS, médicament vétérinaire anti-varroa lancé en 2014-2015. Issu d’un partenariat avec une firme canadienne et utilisable en bio, MAQS offre une solution contre l’un des principaux facteurs de mortalité des colonies. « L’étude montre que les apiculteurs s’approprient sans souci le concept, et qu’ils sont intéressés par le fonctionnement, au sens technique, de cette solution », déclare Sandrine Leblond. Limiter les transferts de pesticides en effaçant les traces de tracteurs BASF a mené, en partenariat avec la Chambre d’agriculture de Bretagne, une expérimentation pour limiter le phénomène de ruissellement sur les parcelles. Dans le viseur : les traces de pneu des engins agricoles. Le sol, à l’endroit où il est tassé à chaque passage, favorise le ruissellement. Des effaceurs de traces à accrocher à l’attelage, sous la forme de deux dents et un peigne, offrent un résultat évident . Il faut une pluie de 15 mm pour qu’un ruissellement apparaisse, contre moins de dix sans cet équipement. Pour une pluie de 30 mm, le phénomène de ruissellement est diminué de 64 % avec l’effaceur… Une pratique qui permet, par ricochet, de limiter les transferts. « Un test a été fait sur l’herbicide DMTA-P : avec 20 mm de précipitations, l’export d’herbicide diminue de 50 % », détaille Sylvain Coudreuse, Ingénieur conseil environnement. BASF confirme enfin son engagement sur le marché du biocontrôle : après le doublement de la production de nématodes en 2015, un nouveau centre de recherche dédié aux semence et au biocontrôle devrait voir le jour en Allemagne en 2016.