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BASF Agro : privilégier les bonnes pratiques au carcan réglementaire

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« La sécurité est au cœur de notre engagement », a souligné le 15 avril Jean-Marc Petat, directeur filières, environnement et communication chez BASF Agro, en présentant la démarche entreprise par la firme en faveur des bonnes pratiques. Une démarche que la firme entend privilégier, face à une « sur-réglementation au-delà du raisonnable pour rassurer le citoyen ». (…) J.-F. C.

« On ne conçoit pas une bonne démarche de protection phytosanitaire si l'on n'a pas une bonne vision de l'agriculture » a souligné le 15 avril Jean-Marc Petat, de BASF Agro, en présentant la démarche entreprise par la firme en faveur des bonnes pratiques. Et de rappeler le contexte global de baisse des stocks de matières premières agricoles, hausse des prix, accroissement de la demande mondiale, influence du Grenelle. « Un des problèmes à combattre est la tendance des pouvoirs publics à sur-réglementer au-delà du raisonnable pour rassurer le citoyen », ajoute Jean-Marc Petat en déplorant les décisions de l'Etat lourdes de conséquences « sans aucune évaluation, confondant danger et risque ». Or, les bonnes pratiques ont pour but de gérer les risques. La firme s'investit au sein de l'UIPP, Union des industries de protection des plantes, pour sensibiliser les pouvoirs publics à tous les progrès que les agriculteurs ont déjà accomplis et en montrant qu'un excès de réglementation peut avoir l'effet inverse de l'objectif qu'ils recherchent.

BASF Agro mène par ailleurs une série d'action en faveur des bonnes pratiques. Plusieurs objectifs visés. A commencer par former ses équipes et ses partenaires. BASF a créé un classeur format de poche « Mes anti-sèches filières ! » - abordant la réglementation, l'environnement, la sécurité, la qualité - et un CD-Rom « Educ'phyto », outil pour la formation des agriculteurs à mieux comprendre les nouvelles réglementations. Autre objectif : proposer des équipements de protection individuelle aux agriculteurs, tels des kits de préparation des bouillies, de protection-pulvérisation, des sachets de stockage des emballages vides. « Nous voulons aussi faciliter l'information des agriculteurs au plus près de l'utilisation de nos produits », indique Vincent Jacus, responsable des bonnes pratiques phytosanitaires. L'entreprise a travaillé sur l'amélioration des notices utilisateurs et de ses emballages à partir de tests qui révélaient l'hermétisme des anciennes étiquettes.