BASF Agro veut être un facilitateur du produire plus et mieux.
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Répondre à l'enjeu produire plus et mieux, en trouvant le bon équilibre entre le respect de l'environnement et l'intensification grâce à un renforcement du raisonnement des pratiques et à plus de synergie entre les acteurs du conseil. C'est dans cet état d'esprit que sera lancé officiellement en septembre la démarche de progrès initiée par la société BASF Agro pour la filière céréales. Avec un premier lever de rideau les 30 juin et 1er juillet sur cet engagement pour la prochaine campagne lors des 3es rencontres européennes Experts fongicides céréales organisées par la firme. Un rendez-vous orienté travaux pratiques, visites d'essais et échanges entre experts qui a ressemblé les responsables techniques céréales de la distribution agricole. A.D.
Photo : Bertrand Debré, directeur technique BASF Agro (à gauche) et Vincent Gros, président.
Pour BASF Agro, le soutien à l'agriculture durable doit s'inscrire dans une démarche de progrès. Celle-ci passe par une régionalisation plus importante de l'approche technique, un renforcement du raisonnement des pratiques, une implication plus forte avec les conseillers de la distribution agricole dans le pilotage des programmes des traitements grâce a des OAD performants. Cette démarche s'appuie sur une expertise combinée en protection fongicide, choix variétal, marge et déclinée par région. Un raisonnement qui va aussi plus loin avec la mise en place d'indicateurs pour suivre l'évolution des bonnes pratiques de traitement. Pour que la protection fongicide soit uniquement justifiée pour sécuriser le rendement, au bon moment.
Exemple d'expertises mises en commun :
L'OAD Atlas pour optimiser le traitement contre la septoriose
Atlas est un outil d’aide à la décision (OAD) proposé par BASF Agro. Il intègre le modèle agro-climatique Septo-Lis® développé par Arvalis. Il est destiné aux conseillers de la distribution agricole. Objectif : alerter au bon moment les agriculteurs sur une zone de production pour déclancher le premier traitement contre la septoriose, maladie n° 1 en blé et qui peut affecter de façon importante les rendements. Un retard de quelques jours pour ce passage (T1) peut causer une perte de rendement de plus de 3 quintaux par hectare.
L'OAD compile les observations et commentaires de l'ingénieur régional d'Arvalis, celles du technicien. Il établi une cartographie du risque septoriose, établit le diagnostic, prévoit aussi le nombre de jours avant la date de traitement. Le bulletin de conseil, personnalisé par le technicien est adressé par mail ou fax. Pour une implication plus grande de la valeur ajoutée du technicien et la reconnaissance du service auprès de l'agriculteur.
Le réseau VIF pour justifier l'investissement variété et fongicide
BASF Agro s'engage vers plus de raisonnement dans les pratiques agricoles des céréaliers en s'appuyant notamment sur le programme VIF (Variété investissement fongicides). Un programme qui se raisonne en réseau et associe les distributeurs, prescripteurs et semenciers pour une approche agro-économique, compilant variété et investissement. L'agriculteur peut choisir la variété qui exprimera le meilleur potentiel dans une gamme de fongicides de la firme. Des sites pilotes ont été constitué en 2008, l'initiative sera développée pour cette prochaine campagne.
Tisser la trame de l'expertise agronomique
Pour Vincent Gros, président de BASF Agro, la légitimité de l'acte de production va revenir au premier plan. L'élément clé est la capacité de la filière agricole à mutualiser l'expertise et à agir collectivement. Un tir groupé qui, selon lui, a fait défaut lors des débats du Grenelle de l'environnement. Si dans cette optique d'agriculture écologiquement intensive, il estime que le rôle de sa société est d'abord de proposer des innovations performantes, garante du rendement et d'un meilleur profil environnemental, il souhaite aussi développer plus d'actions, d'échanges avec les agriculteurs, via leur syndicat par exemple. Tisser la trame de l'expertise agronomique. Il souligne ainsi le nécessaire pont qui doit être établi entre les acteurs mais aussi entre la recherche publique et privée.