BASF totalement désengagé de K+S
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Il restait au géant allemand de la chimie 10,3 % d'actions dans K+S. Actions que BASF a cédé le 11 mars à des investisseurs institutionnels, engrangeant un milliard d'euros. Le groupe venait d'annoncer, par ailleurs, son intention de vendre ses unités de production d'engrais en Europe (notre lettre du 7 mars). Le désengagement de la firme s'était amorcé dès 1991-1992, lorsque l'Union européenne refusait un projet de cession des mines de potasse au Canada. Il s'accélérait en 1999, quand BASF passait sous la barre des 50 % et cédait à K+S ses activités commerciales agricoles (qui devenait Fertiva en 2000 en France) et jardins (Compo, filiale dont K+S annonce la cession d'ici à la fin de cette année). En 2000 étaient signés des contrats entre BASF et K+S garantissant l'approvisionnement en engrais jusqu'à décembre 2014. « Il n'y a aucun souci pour l'approvisionnement en produits de nos clients », indique François Deltour, patron de K+S Nitrogen France SAS. Un délai qui vaut aussi pour le réseau commercial. C.D.
Photo : François Deltour, directeur général de K+S Nitrogen France SAS.