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Bayer accompagne les viticulteurs sur le biocontrôle et les OAD

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Les journées « Le Sens de la Vigne » organisées par Bayer, pour cette année 2019, sont marquées de l’empreinte du biocontrôle et des outils d’aide à la décision. Au total, près de 400 distributeurs du secteur viticole devraient prendre part à ces évènements courant juillet, répartis sur sept sites implantés sur les différents bassins de production français. Une quarantaine de professionnels étaient présent le 11 juillet près de Tarascon, pour l’une de ces journées.

Une solution de biocontrôle contre le biotrytis en post-floraison

L’occasion de mettre en avant deux solutions de biocontrôle et deux services qui y sont liés. Rhapsody, à base de Bacillus subtilis, s’applique en post-floraison contre le botrytis. « Cette solution s’utilise en alternative ou en complément de solutions conventionnelles », détaille Jean-Luc Dedieu, chef marché vigne chez Bayer. Pour la positionner et la doser au mieux, la firme travaille sur un OAD, « Sec botrytis », pour « service engagement client », modélisant le risque en fonction des conditions climatiques. « Il sera testé cette année, pour une commercialisation d’ici un à deux ans », complète Jean-Luc Dedieu.

 Deux fiches CEPP en cours de construction

Sonata, à bas de Bacillus pumilus, cible l’oïdium, en début ou en fin de programme. Ce produit sera lancé en octobre, avec un objectif de 100 000 hectares en trois ans. Avant la floraison, cette solution se veut être une alternative aux produits conventionnels, et après, une alternative au soufre. « Non irritant pour l’opérateur, sans effet sur la vinification, Sonata a des atouts professionnels, mais son absence d’odeur est aussi un plus vis-à-vis des riverains », précise Jean-Luc Dedieu. Une fiche CEPP est en cours de construction pour Sonata. C’est aussi le cas pour l’OAD correspondant.

Des services pour accompagner la prise en main des produits

Un « kit de diagnostic de l’oïdium » est en cours de déploiement. Ce service permet, via un échantillon de dix feuilles prélevées au vignoble, d’analyser la présence de spores d’oïdium trois semaines avant les premiers symptômes visibles à l’œil nu. « Un laboratoire envoie une réponse qualitative au vigneron en 48 heures, précise Jean-Luc Dedieu. Avec une préconisation : traiter ou non, opter pour Sonata ou une option conventionnelle. » Après sept ans de travail, Bayer revendique des résultats fiables. Une douzaine de grands acteurs de la viticulture y ont déjà recours, avec des économies de deux traitements à la clé dans les cas les plus favorables. Un kit revient à 2500 €, pour une série de trois analyses réalisées tous les dix jours. « Nous essayons de réduire ce prix, qui pour le moment peut limiter son adoption par le plus grand nombre. Mais l’apport de l’outil, qui permet de sortir des traitements « par précaution », intéresse les grands acteurs de la viticulture, et ceux qui privilégient l’approche territoriale. »