Bayer CropScience confiante en sa capacité d’innovations
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L'optimisme s'affiche chez Bayer CropScience. « Notre capacité à innover et nos investissements conséquents en recherche et développement, notamment, nous laissent confiants quant à l'avenir », a précisé Franck Garnier, directeur général de Bayer CropScience, lors de la conférence de presse annuelle de la société, le 4 juin. Innovations produits, avec dix spécialités attendues sur les trois prochaines années. Innovations variétales, avec des colzas en cours d'évaluation dans les essais officiels, mais également le lancement de premières lignées de blé tendre d'hiver avant 2022 et la mise au point d'hybrides prévue à partir de 2022. Enfin, innovations en matière d'outils et de services. L'occasion était donnée, lors de cette conférence de presse organisée sur l'une des six fermes de références Bayer, à Houville-la-Branche (28), de présenter le système easyFlow, mis au point avec l'allemand Agrotop : ce kit, qui simplifie et sécurise le transfert des produits liquides dans la cuve du pulvérisateur, sera commercialisé à l'automne.
« Notre optimisme tient, malgré un contexte politico-réglementaire contraignant », a relevé Franck Garnier. Car pour le directeur général, la France va trop loin en matière de réglementation et devrait s'en tenir à ce qu'impose l'Europe pour éviter les distorsions de concurrence. Et de demander à ce que le cadre réglementaire soit fondé sur la science.
« Il faut actuellement 30 mois pour obtenir une AMM, contre 20 mois auparavant », a précisé Benoît Rabilloud, directeur général adjoint.
Une ambition affichée sur le biocontrôle…
« Le biocontrôle représentera à l'horizon 2020 entre 5 et 8 % de notre activité », a affirmé Marie-Claire Grosjean-Cournoyer, directrice des affaires scientifiques. Sur un marché français du biocontrôle estimé à 50 millions d'euros, en croissance de 10 % par an, la société pèse aujourd'hui un million d'euros avec ses quatre spécialités déjà sur le marché : Esquive, Flocter, Serenade Max et Decis Trap. « Notre portefeuille va s'enrichir de nouvelles spécialités, notamment pour les grandes cultures », poursuit Marie-Claire Grosjean-Cournoyer. Et ce, grâce aux acquisitions récentes de la société au niveau mondial (Agraquest, Prophyta et Bioagro), et à des investissements conséquents dédiés au biocontrôle.
… et sur l'accompagnement des produits
Pour Bayer CropScience, l'accompagnement des produits est devenu une partie prépondérante de leur valeur intrinsèque. « Raison pour laquelle nous nous engageons sur quatre points majeurs, a souligné Rémy Courbon, directeur marketing et services. Etre exemplaires et transparents, avec notamment un investissement de 30 millions d'euros dédié à tracer nos produits jusqu'à l'exploitation ; s'engager auprès de l'agriculteur pour une utilisation raisonnée et responsable de nos produits, avec le développement d'OAD, de plans de phytopharmacovigilance… ; travailler à valoriser l'innovation sous toutes ses formes, pour améliorer la profitabilité des exploitations, minimiser les risques et répondre aux enjeux sociétaux ; communiquer avec toujours plus de transparence et d'ouverture, avec entre autres le programme Bayer Agir. »
Bayer CropScience en chiffres :
- 8,819 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013, 593 millions d'euros en France ;
- 22 400 salariés dans le monde (120 pays), 1 800 en France ;
- Investissements R&D : 5 milliards de 2011 à 2016 ; plus de 40 000 brevets déposés dans le monde ; 13 projets en développement avancé et 38 en phase précoce de recherche ; 11 sites majeurs de R&D, dont 2 en France (La Dargoire et Sophia-Antipolis).
Photo : De gauche à droite : Benoît Rabilloud, directeur général adjoint ; Marie-Claire Grosjean-Cournoyer, directrice des affaires scientifiques ; Rémy Courbon, directeur marketing et services ; François Thiboust, directeur des affaires publiques et gouvernementales ; Patrick Ferbeck, directeur commercial ; Franck Garnier, directeur général de Bayer CropScience.