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Bayer développe son expertise sur les Espaces verts modèles

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Alors que le chiffre d’affaire du marché des produits phytosanitaires est en nette baisse depuis plusieurs années, le groupe Bayer a décidé de développer son activité vers le conseil aux communes grâce aux « Espaces verts modèles ». Ce programme, destiné aux municipalités, vise à réduire l’usage des produits phytosanitaires dans les espaces verts et publics, à préserver la biodiversité et la qualité de l’eau tout en améliorant les pratiques et les connaissances des habitants de la ville. Un programme qui permet aux communautés de décrypter la législation et qui s’insère dans le cadre du plan Ecophyto 2018. Le programme « Espaces verts modèles » s’appuie sur une charte comprenant quatre engagements : mettre en place une gestion différenciée de l’entretien de l’espace, réduire la pollution ponctuelle des eaux, former le personnel et informer les citoyens. Chacun de ces engagements s’appuie sur un outil développé par le groupe. Le logiciel de gestion cartographique « Azalée » s’utilise en ligne et prodigue des conseils : désherbage chimique ou mécanique par exemple, sans jamais fournir de noms de molécules à utiliser, en tenant compte de la qualité du sol, de la localisation des espaces verts, du type de patrimoine végétal, etc. Le dispositif Phytobac est installé afin de diminuer la pollution ponctuelle des eaux. Enfin, Bayer a également mis en place des modules de formation et des outils pédagogiques pour former le personnel, ainsi que des packs de communication à destination des citoyens, comprenant divers visuels, des communications presse, organisation d’évènements… Sur la cinquantaine de professionnels des espaces verts que compte la France, six se sont engagés aux côtés de Bayer, en apprenant à utiliser les outils afin d’accompagner les collectivités : Lhermitte, Districo, Triskalia/Hortalis, ED PIVETEAU, Euralis EV et Perret. Le coût de ce programme est pour une commune de 27 à 37 k€. Un investissement sur plusieurs années pour lequel des subventions en provenance des Agences de l’eau sont possibles, à hauteur de 20 à 50 %. Maëlle Tillien