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Bayer joue la synergie biocontrôle-OAD contre les maladies de la vigne

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Proposer davantage de solutions de biocontrôle sur vigne, et aider les viticulteurs à les prendre en main avec des services d’aide à la décision. C’est la posture de Bayer, développée cet été lors de sept journées « Le Sens de la Vigne » organisées en juillet dans les zones viticoles françaises. Au total, près de 400 distributeurs du secteur viticole devraient prendre part à ces évènements. Quarante d’entre eux étaient présents le 11 juillet près de Tarascon, pour l’une de ces journées. Deux attelages biocontrôle-OAD contre le botrytis et l’oïdium, y ont été présentés.

Rhapsody, solution de post-floraison contre le botrytis

L’occasion de mettre en avant deux solutions de biocontrôle, et deux services qui y sont liés. Rhapsody, à base de Bacillus subtilis, s’applique en post-floraison contre le botrytis. « Cette solution s’utilise en alternative ou en complément de solutions conventionnelles », détaille Jean-Luc Dedieu, chef marché vigne chez Bayer. Pour la positionner et la doser au mieux, la firme travaille sur un OAD, « SEC botrytis », pour « service engagement client », modélisant le risque en fonction des conditions climatiques. « Il devrait être testé cette année, pour une commercialisation d’ici un à deux ans », complète Jean-Luc Dedieu.

Sonata, une alternatives aux produits conventionnels et au soufre contre l’oïdium

Sonata, à base de Bacillus pumilus, cible de son côté l’oïdium, en début ou en fin de programme. Ce produit sera lancé en octobre, avec un objectif de couvrir 100 000 ha d’ici à trois ans. Avant la floraison, cette solution se veut une alternative aux produits conventionnels, et après floraison, une alternative au soufre. « Non irritant pour l’opérateur, sans effet sur la vinification, Sonata a des atouts « professionnels », mais son absence d’odeur est aussi un plus vis-à-vis des riverains », précise Jean-Luc Dedieu. Une fiche CEPP est en cours de construction pour Sonata. C’est aussi le cas pour l’OAD correspondant. Car, là encore, l’idée est d’accompagner la prise en main du produit. Un « kit de diagnostic de l’oïdium » est en cours de déploiement.

Économiser jusqu’à deux traitements

Ce service permet, via un échantillon de dix feuilles prélevées au vignoble, d’analyser la présence de spores d’oïdium trois semaines avant les premiers symptômes visibles à l’œil nu. « Un laboratoire envoie une réponse qualitative au vigneron en 48 heures, précise Jean-Luc Dedieu. Avec une préconisation : traiter ou non, opter pour Sonata ou une option conventionnelle. »
Après sept ans de travail, Bayer revendique des résultats fiables, avec des économies de deux traitements à la clé dans les cas les plus favorables. Un kit revient à 2500 €, pour une série de trois analyses réalisées tous les 10 jours.