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Bayer : la vente d’actifs à BASF se montera à 7,6 milliards d’euros

Le | Agrofournisseurs

Bayer a signé, le 26 avril, un second accord avec BASF pour la vente d'actifs dans le cadre du projet d'acquisition de Monsanto. Le prix d'achat se monte à 1,7 milliard d'euros, pour des activités ayant généré un chiffre d'affaires de 745 millions d'euros en 2017. Cet accord vient s'ajouter à celui signé en octobre 2017, pour des ventes d'actifs à 5,9 milliards d'euros. Au total, BASF versera donc 7,6 milliards d'euros.

Semences potagères, digital…

Le récent accord comprend la cession de l'intégralité de l'activité de Bayer dans les semences potagères, opérant sous la marque commerciale Nunhems, les produits de traitement de semences vendus sous les marques Poncho, VOTiVO, COPeO et ILeVO, la plateforme de R&D pour le blé hybride et l'ensemble de la plateforme en agriculture numérique xarvioTM. La transaction porte également sur l'activité colza de Bayer en Australie, sur certains herbicides à base de glyphosate en Europe, utilisés principalement pour des activités industrielles, et sur des projets de recherche sur l'espèce brassica juncea, sur certains herbicides non sélectifs et sur des nématicides. Elle prévoit le transfert de près de 2 500 employés.

Bayer recevra en contrepartie une licence pour certaines applications de digital farming. BASF s'engage à maintenir, pour une durée d'au moins trois ans à partir de la conclusion de la transaction, tous les emplois permanents dans des conditions similaires.


BASF complète son portefeuille

« Grâce à notre portefeuille étendu aux semences, à la protection chimique et biologique des cultures, à la santé des sols et des végétaux, à l'agriculture numérique, nous aurons encore plus d'outils pour aider les agriculteurs, » explique Markus Heldt, Président de la division BASF Crop Protection. Le groupe aura alors plus de 12 000 collaborateurs travaillant dans l'agriculture.

Toutes ces transactions restent conditionnées à la clôture de l'acquisition de Monsanto par Bayer, attendue au second trimestre 2018, et à l'approbation par les autorités de contrôle des fusions compétentes.