Biocarburants et alimentation animale : se préparer à la deuxième génération
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« Les surfaces ne sont pas extensibles et il nous faudra gérer la rareté productions non alimentaires / productions animales », a souligné le 21 mai Jean-Marie Chauvet, en charge des biocarburants au sein du pôle IAR (Pôle de compétitivité « Industries et Agro-Ressources » Champagne-Ardenne et Picardie), lors de l’assemblée générale de Coop de France Ouest. « Il faudra distinguer les biocarburants de première génération, qui utilisent des produits nobles (amidon, saccharose, huile), des biocarburants de seconde génération qui utiliseront la cellulose (sous différentes formes) », ajoute-t-il. Les biocarburants de première génération génèrent des « coproduits » drêches, tourteaux utilisés en alimentation animale et pour lesquels les conditions d’accès pourraient être intéressantes pour les éleveurs. A contrario, l’utilisation des coproduits (type pailles) pour des utilisations non alimentaires (cogénération, 2ème génération) pourrait avoir des conséquences plus négatives pour les éleveurs… Donc aux industriels de l’aliment d’anticiper une phase de progression des coproduits pour l’alimentation animale, qui sera suivie de leur régression liée à la croissance des biocarburants de deuxième génération. J.-F.C.