Biostimulants : Arysta va doubler la superficie de son site de Saint-Malo
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Spécialisé dans la fabrication de biosolutions, le site Arysta-Goëmar à Saint-Malo (35) a été l’objet d’une visite, le 19 octobre dernier, dans le cadre du programme « Les Témoins du siècle vert » piloté par l’UIPP. L’occasion pour les responsables du site de revenir sur les projets de développement et d’agrandissement de celui-ci, en lien avec la volonté du groupe de renforcer sa présence sur ce marché (https://reference-appro.com/biostimulants-arysta-forme-informe-et-expose-sa-strategie/ ).
Actuellement installé sur deux hectares, le site a acquis plus tôt dans l’année un terrain lui permettant de doubler sa surface. Le but : « sécuriser nos projets d’agrandissement et de développement, pour répondre à un marché en pleine croissance », explique Alexander Vatelot, directeur marketing chez Arysta LifeScience. « Nous sommes entrain de nous projeter sur un investissement industriel à long-terme, acquiesce Guillaume Lefranc, responsable du développement des Biosolutions Europe/Afrique/Moyen-Orient. En matière de biostimulants, c’est encore un peu le far-west, mais nous nous devons d’apporter des éléments de réponse à des agriculteurs curieux, en consolidant cette autre voie pour faire de la qualité. »
Valoriser les déchets issus de la production de biostimulants
Parmi les aménagements envisagés, des lignes de production plus performantes pour la fabrication du Vacciplant (biocontrôle) ou des filtres-presse supplémentaires pour celle des biostimulants. Un laboratoire installé en 2016 doit également permettre de soutenir ce développement.
La construction de nouveaux bâtiments pour renforcer l’activité de l’usine devrait être terminée en fin d’année. Ils seront notamment dédiés à la valorisation des déchets solides issus du processus d’extraction du jus des algues pour les biostimulants. Actuellement, ceux-ci sont considérés comme déchets dangereux en raison de leur faible pH (environ 2) et sont en conséquence incinérés. Ces nouvelles structures permettront le mélange de ces déchets à de la chaux pour augmenter leur pH (entre 5,5 et 7), afin de les réemployer dans des activités de compostage ou de méthanisation.
Pour produire sa quarantaine de formulations de biostimulants, le site produit chaque année 1,5 million de litres de concentrés d’algues, pour 4,5 millions de litres de produits finis.