Blé dur : un marché à terme à l’étude
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« Le marché à terme doit servir à se couvrir et ne doit pas être un marché de livraison, les points de livraison devant permettre de garantir la corrélation entre le marché physique et le marché à terme. », a souligné François Pignolet, directeur général adjoint d’Axéréal. Il s’exprimait lors de la 13e journée nationale Filière blé dur organisée par Arvalis à Marseille le 20 janvier. François Pignolet a fait le parallèle entre un possible marché à terme du blé dur et celui lancé en 2010 sur l’orge de brasserie, montrant des caractéristiques communes (volumes de production, de consommation ou de volatilité des cours au niveau mondial). Un marché à terme blé dur n’est cependant envisageable qu’à certaines conditions. G.P.
Parmi les conditions de réussite, partir d’une référence qualité basse permettant aux autres qualités de bénéficier de primes (notion de CTD, cheapest to deliver), définir un point de livraison de référence comme celui de Foggia, en Italie, caractérisé par une régularité et un fort volume de ventes. Parmi les atouts avancés par François Pignolet, ce type de marché devrait être une force de proposition pour les contrats agriculteurs, permettre une certaine transparence, une optimisation de la logistique. Reste à mettre d’accord les nombreux partenaires concernés. Ce qui risque de prendre un peu de temps.