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Borealis met en vente son unité dédiée aux engrais

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La société autrichienne Borealis a annoncé mettre en vente son activité liée aux engrais. Cette volonté de désinvestissement n’est pas récente : en 2019 déjà, Borealis souhaitait se concentrer sur ses autres activités de production de matières plastiques.

Borealis met en vente son unité dédiée aux engrais
Borealis met en vente son unité dédiée aux engrais

Le groupe Borealis, troisième producteur européen d’engrais azotés, a annoncé mettre en vente son unité dédiée à ce composant et plus largement à l’ensemble de celles dédiées engrais. La participation de Borealis dans les sites de production d’engrais de Rosier aux Pays-Bas et en Belgique, à destination du marché international, est actuellement exclue de ce processus. Seule est concernée Borealis L.A.T, la branche dédiée au marché européen, avec trois sites de production d’engrais en France et un site en Autriche, ainsi que deux usines de mélamine, pour près de 2000 employés. L’entreprise possède en outre une soixantaine d’entrepôts, pour une capacité de stockage de 700 000 t de produits, et fournit quatre millions de tonnes d’engrais en Europe, parmi lesquels des engrais azotés, engrais composés NPK et engrais de spécialités.

Une première recherche de partenaire en 2019

Ce n’est pas la première fois que l’entreprise envisage le désinvestissement de son unité dédiée aux engrais. Fin 2019 déjà, Borealis avait annoncé être à la recherche d’un partenaire prêt à investir 1 milliard de dollars pour valoriser la production d’engrais. Les prix de l’engrais étaient alors au plus bas, jusqu’à 60 % de moins qu’en 2011 pour les engrais azotés. Quelques mois plus tard, l’entreprise avait annoncé poursuivre son activité de production d’engrais, alors que l’unité dédiée à l’azote était passée d’une « perte à trois chiffres » en 2018 à un bénéfice net de 77 millions d’euros en 2019, selon Borealis. 

Un bénéfice en recul 

En 2020, l’entreprise autrichienne a enregistré un bénéfice net de 589 M€, contre 872 M€ en 2019. Un recul expliqué par la pandémie de Covid-19. La décision de finalement mettre en vente l’activité intervient alors que la compagnie pétrolière OMV, qui détenait jusqu’à présent 36 % de Borealis, vient de doubler son investissement, et possède désormais 75 % de la société. Le fonds d’investissement d’Abou Dhabi Mubadala détient les capitaux restants.