CEPP : premier état des lieux
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Premier bilan pour les CEPP. Le ministère chargé de l’Agriculture a publié au BO du 26 juillet 2018 l’état des lieux, pour 2017, de l’expérimentation du dispositif de certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP). Au moment de la publication de ce bilan, 1 157 distributeurs sont engagés dans le dispositif, avec un total de 16,6 millions d’obligations de certificats à atteindre pour la campagne 2021, par la mise en place d’actions standardisées. Aucune entreprise de conseil ne participe encore au dispositif.
398 entreprises ont obtenu des certificats
Sur la campagne 2017, 1,8 million de certificats ont été obtenus par 398 entreprises déclarantes. Sur les 36 actions standardisées disponibles pour la campagne 2017, 29 ont été sollicitées avec obtention de CEPP : 63 % concernent le recours à des méthodes alternatives (équipement ou produits de biocontrôle par exemple), 22 % l’utilisation de variétés résistantes ou tolérantes aux maladies, 7 % la mise en œuvre de nouvelles pratiques agronomiques, 4 % l’abonnement à des outils d’aide à la décision et enfin 4 % des actions permettant de réduire les quantités utilisées grâce à des équipements performants.
Cinq actions standardisées très convoitées
Cinq actions standardisées représentent près de 80 % du nombre total de CEPP obtenus en 2017 :
- lutter contre l’oïdium au moyen d’un produit de biocontrôle à base de soufre (pour 31 %),
- réduire le nombre de traitements au moyen de variétés de blé tendre assez résistantes aux bioagresseurs et à la verse (22 %),
- substituer des produits anti-limaces à base de métaldéhyde par des produits molluscicides d’origine naturelle (13 %),
- éviter un traitement insecticide contre les méligèthes en associant une variété de colza à floraison très précoce avec la variété principale (7 %),
- lutter contre les maladies fongiques au moyen d’un stimulateur de défense des plantes (5 %).