Champfriand, des enseignements pour un désherbage durable  

Depuis 2021, le groupe BASF Agro accompagne la plateforme expérimentale Champfriand située en Côte-d’or. Le 11 avril, lors d’un point presse, le groupe a présenté huit leviers agronomiques mis en avant pour un désherbage plus durable. « BASF préconise d’augmenter la densité de semis pour compenser les pertes à la levée », avance le groupe dans un communiqué du 12 avril. Deux leviers s’intéressent par ailleurs à la plantation de colza et à la pression exercée par les adventices et les graminées : « L’association colza avec des plantes compagnes permet de concurrencer les adventices mais BASF déconseille le recours de cette méthode en cas de forte pression des adventices », ajoute-t-elle.

Le désherbage mécanique, un bon complément

Autre enseignement : « le désherbage mécanique reste un bon complément au désherbage chimique, précise BASF. Il est également nécessaire de combiner les leviers agronomiques, le désherbage conventionnel et mécanique à l’aide d’outils travaillant le sol de manière superficielle pour détruire les adventices présentes en culture. » Les derniers résultats mis en avant par le groupe concernent le recours au labour de manière occasionnelle et le système de rotation en conservation des sols.

Huit systèmes de culture

En parallèle, le groupe chimique annonce avoir eu recours à une nouvelle substance active chimique sur les parcelles de Champfriand sur les parcelles de blé.  Champfriand existe depuis dix ans et possède désormais huit systèmes de cultures pluriannuels. Le groupe précise que le but premier de la plateforme reste « la production de références techniques afin de visualiser les effets des pratiques agronomiques  sur les pressions d’adventices ».